Pascal Poot a décidé de cultiver ses légumes autrement

Pascal Poot cultive plus de 200 variétés de légumes capables de résister à la sécheresse et aux maladies, sans pesticides. Pour ce producteur de semences paysannes, c’est le résultat de 35 ans de recherches. Pendant ce temps-là, au pied du plateau du Larzac...

Pascal Poot a décidé de cultiver ses légumes autrement


Pascal Poot cultive plus de 200 variétés de légumes capables de résister à la sécheresse et aux maladies, sans pesticides. Pour ce producteur de semences paysannes, c’est le résultat de 35 ans de recherches. Pendant ce temps-là, au pied du plateau du Larzac…


“Les plantes apprennent à résister aux maladies, à la sécheresse, aux excès d’eau.”


Sur les 8 hectares de terrain qu’il cultive au pied du plateau du Larzac poussent plus de 200 variétés de légumes, principalement des tomates, capables de résister aux périodes de sécheresse et aux maladies comme le mildiou. Certains plans poussent même sur des rochers ou au milieu du maquis avec pour simple engrais naturel, le compost issu de son bétail. En dehors de la consommation de sa famille, Pascal Poot cultive ses légumes uniquement pour leur semence.


Vendre des semences paysannes, une pratique encadrée par la loi


Selon la loi, la vente de semences paysannes n’est autorisée qu’aux particuliers et aux collectivités. Jusqu’à une loi définitivement adoptée en 2020, Pascal Poot ne pouvait pas vendre légalement les semences de ses variétés non inscrites au catalogue officiel qui existe depuis 1932. Il garantit une standardisation des produits notamment pour leur vigueur et leur rendement. Selon l’Organisation des Nations Unies, pour l’alimentation et l’agriculture, 75 % des variétés de plantes cultivées à travers le monde ont disparu en un siècle.


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Brut.