Que veut changer le gouvernement pour les trains ?

100 milliards d’euros pour les trains : c’est le programme présenté par le gouvernement pour les deux prochaines décennies. Rénovation du réseau, "RER métropolitains" et fret ferroviaire, voici ce qu’il faut retenir des annonces d’Elisabeth Borne.

“C’est l’usage du train qui va évoluer”

 

Que veut changer le gouvernement pour les lignes de train avec 100 milliards d’euros ? Élisabeth Borne a annoncé 3 grands chantiers. Premier chantier : moderniser le réseau ferré vieillissant. “Cela se traduira par davantage de trains, une meilleure ponctualité et des temps de parcours moins longs”, déclarait la Première ministre. 1,5 milliard d’euros par an y serait dédié pour, par exemple, passer à des postes d'aiguillage informatisés, ou encore renouveler la signalisation.

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Deuxième chantier : construire des RER dans une dizaine de grandes villes françaises, comme l’avait promis Emmanuel Macron. “C’est l’usage du train qui va évoluer, avec des trains plus nombreux, plus réguliers et desservant mieux les bassins de vie. C’est permettre de se rapprocher d’une gare ou développer les transports en commun ou partagés là où ils sont absents.

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Troisième objectif : développer le transport de marchandises par le rail, qui émet en moyenne 9 fois moins de CO2 qu’un poids lourd. En France, les transports représentent la première source de destruction du climat et celle qu’on arrive le moins à diminuer. Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a proposé de doubler la part du ferroviaire de 10 à 20 % à la fois dans le transport de voyageurs et le transport de marchandises d’ici 2030. Pour cela, il demandait 100 milliards d’euros d’investissements sur les 15 prochaines années. 

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Dans le plan annoncé par le gouvernement, les 100 milliards d’euros seraient investis sur 17 ans, et payés en partie par l’État, les collectivités locales et les acteurs du rail. “Nous souhaitons également mettre à contribution les secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre, comme l'aérien, et ceux qui dégagent des profits importants, comme les sociétés d’autoroute”, ajoutait Élisabeth Borne. Le Réseau action climat a salué une “bonne nouvelle”, tout en pointant des interrogations sur “la place accordée aux petites lignes de train et aux trains de nuit”

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