"Omar m'a tuer" : 30 ans après, Omar Raddad continue de clamer son innocence
"Omar m'a tuer", c'est l'histoire d'un jardinier marocain jugé coupable d'un meurtre, qui clame son innocence depuis 30 ans. Aujourd'hui il réclame la révision de son procès. Retour sur l'affaire Omar Raddad.
"Omar m'a tuer" : 30 ans après, Omar Raddad continue de clamer son innocence
"Omar m'a tuer", c'est l'histoire d'un jardinier marocain jugé coupable d'un meurtre, qui clame son innocence depuis 30 ans. Aujourd'hui il réclame la révision de son procès. Retour sur l'affaire Omar Raddad.
Rappel des faits
Le 23 juin 1991, Ghislaine Marchal est tuée de plusieurs coupsde couteau dans sa villa, à Mougins. Deux inscriptions en lettres de sang sont retrouvées sur deux portes : "Omar m'a tuer". Selon des expertises graphologiques,ces inscriptions ont été écrites par Ghislaine Marchal. 27 juin 1991 Omar Raddad, est inculpé pour homicide volontaire. Emprisonné à Grasse, il nie les faits. Le 2 février 1994, Omar Raddad est condamné à 18 ans de réclusion criminelle, sans possibilité de faire appel.
1996 : Jacques Chirac lui accorde une grâce partielle
Le 10 mai 1996, Après une rencontre avec le roi du Maroc, Hassan II, Jacques Chirac accorde une grâce partielle à Omar Raddad. Cette grâce n'annule pas sa condamnation et ne l'innocente pas. Mais elle permet sa libération, deux ans plus tard.
1999 : l’enquête prend un nouveau tournant
Le 27 janvier 1999, une première requête en révision du procès d'Omar Raddad est déposée. L’année suivante, Deux graphologues mettent en doute l'identité de l'auteur des inscriptions. Une autre analyse conclut que la trace de main ensanglantée sur l'inscription comporte du sang de Ghislaine Marchal, mais aussi du sang masculin.Le 20 février 2001, une analyse conclut que l'ADN masculin retrouvé n'est pas celui d'Omar Raddad. Le 20 novembre 2002, la Cour de cassation rejette la demande d'un nouveau procès. Le 1er décembre 2008, la nouvelle avocate d'Omar Raddad, Sylvie Noachovitch, réclame l'ouverture d'une information judiciaire pour comparer deux empreintes ADN masculines retrouvées sur les lieux du crime.Le 20 juin 2014 grâce à une réforme des procédures de révision, de nouvelles investigations ont lieu.
2015 : 4 nouvelles empreintes génétiques "exploitables" sont retrouvées.
4 nouvelles empreintes génétiques "exploitables" sont retrouvées. Selon le rapport d'un expert, une trentaine de traces ADN complet masculin ont été trouvées sur les inscriptions. Le 24 juin 2021, la défense d'Omar Raddad dépose une nouvelle requête en révision de son procès, sur la base de nouvelles analyses des traces ADN découvertes en 2015.

"Omar m'a tuer" : 30 ans après, Omar Raddad continue de clamer son innocence
"Omar m'a tuer", c'est l'histoire d'un jardinier marocain jugé coupable d'un meurtre, qui clame son innocence depuis 30 ans. Aujourd'hui il réclame la révision de son procès. Retour sur l'affaire Omar Raddad.
Rappel des faits
Le 23 juin 1991, Ghislaine Marchal est tuée de plusieurs coupsde couteau dans sa villa, à Mougins. Deux inscriptions en lettres de sang sont retrouvées sur deux portes : "Omar m'a tuer". Selon des expertises graphologiques,ces inscriptions ont été écrites par Ghislaine Marchal. 27 juin 1991 Omar Raddad, est inculpé pour homicide volontaire. Emprisonné à Grasse, il nie les faits. Le 2 février 1994, Omar Raddad est condamné à 18 ans de réclusion criminelle, sans possibilité de faire appel.
1996 : Jacques Chirac lui accorde une grâce partielle
Le 10 mai 1996, Après une rencontre avec le roi du Maroc, Hassan II, Jacques Chirac accorde une grâce partielle à Omar Raddad. Cette grâce n'annule pas sa condamnation et ne l'innocente pas. Mais elle permet sa libération, deux ans plus tard.
1999 : l’enquête prend un nouveau tournant
Le 27 janvier 1999, une première requête en révision du procès d'Omar Raddad est déposée. L’année suivante, Deux graphologues mettent en doute l'identité de l'auteur des inscriptions. Une autre analyse conclut que la trace de main ensanglantée sur l'inscription comporte du sang de Ghislaine Marchal, mais aussi du sang masculin.Le 20 février 2001, une analyse conclut que l'ADN masculin retrouvé n'est pas celui d'Omar Raddad. Le 20 novembre 2002, la Cour de cassation rejette la demande d'un nouveau procès. Le 1er décembre 2008, la nouvelle avocate d'Omar Raddad, Sylvie Noachovitch, réclame l'ouverture d'une information judiciaire pour comparer deux empreintes ADN masculines retrouvées sur les lieux du crime.Le 20 juin 2014 grâce à une réforme des procédures de révision, de nouvelles investigations ont lieu.
2015 : 4 nouvelles empreintes génétiques "exploitables" sont retrouvées.
4 nouvelles empreintes génétiques "exploitables" sont retrouvées. Selon le rapport d'un expert, une trentaine de traces ADN complet masculin ont été trouvées sur les inscriptions. Le 24 juin 2021, la défense d'Omar Raddad dépose une nouvelle requête en révision de son procès, sur la base de nouvelles analyses des traces ADN découvertes en 2015.