Le métier de Margaux, fleuriste

"C'est un métier tellement beau !" Margaux a 20 ans, et après son bac, elle a décidé de se réorienter vers un métier qui lui est apparu comme une évidence : fleuriste. Et son quotidien, c'est ça.

Dans le quotidien de Margaux


Pour Margaux, vendre des fleurs, c'est savoir en prendre soin et les rendre encore plus belles. C'est aussi se lever tôt tous les matins. “Il faut avoir l'esprit imaginatif qui part un peu dans tous les sens.” Fleuriste en alternance, elle parle de son travail.

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Le matin, elle met la boutique en place pour que l’extérieur soit joli et donne envie aux clients de rentrer dans la boutique. “Je commence, en général, tous les matins à 9h, et le soir, c'est jusqu'à 19h30 en moyenne. Ce sont des journées comme ça. Donc là, on est en plein arrivage aujourd'hui. Donc, on a de la plante, on a de la fleur et puis on va décharger tout ça. On est souvent amené à porter des charges assez lourdes, ne serait-ce que là, les bacs de fleurs, quand on porte même des grosses compositions ou des pièces de deuil. Donc il y a tout le temps de la charge, tout le temps, on soulève, on repose. Donc, ça travaille assez bien les épaules et le dos.” 


Pour Margaux, la partie la moins agréable concerne l’entretien mais le côté manuel du métier est la partie qu’elle préfère : “Il faut pouvoir organiser tout ça, tout cet entretien qui est la partie, on va dire, la moins agréable du métier et se dire : je vais être debout toute la journée, mais c'est OK parce que je fais des choses, de toute manière, je crée en même temps. J'ai fait mon bac général, et puis, en fait, j'ai jamais fait ma rentrée en fac et je me suis directement réorientée. Et en fait, ça a été vraiment la révélation, de faire ce métier où, justement, le matin, je me lève et je me dis : je vais faire quelque chose qui me plaît, où ça bouge, où je travaille le côté manuel parce que j'adore ça.”

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Déconstruire les clichés


Elle partage également les idées reçues sur le métier : “On pense que c’est un métier féminin, pour les gens, alors que pas du tout. Il y a beaucoup d'hommes qui, en plus, excellent dans ce métier.” La première chose que le fleuriste apprend dans le métier est la vrille. “On se rend compte que ce n'est pas si simple que ça. Donc on a notre fleur et on vient tout simplement à chaque fois croiser devant, puis on tourne, on vient remettre une autre fleur. Donc pareil, toujours en croisant. Et en fait, ainsi de suite. Et c'est le fait de pouvoir tourner en même temps qui va nous donner la forme ronde.”


Pour elle, être fleuriste est bien plus que simple vendeuse de fleurs : “Il ne faut pas oublier que de l'autre côté, on fait des études pour apprendre à faire ces bouquets. Ce n’est pas juste assembler des fleurs, c'est aussi réfléchir aux formes, à la couleur, à la mise en place, à pourquoi celles-ci seraient mieux à cet endroit et pas à un autre. Les fleurs qui vont être les plus difficiles à travailler, ça va être tout ce qui est tulipes où, du coup, la tige est fragile et a tendance à tomber de tout son poids, de tout son long. Donc il faut bien la caler avec le feuillage. On la nettoie, on enlève toutes les petites feuilles. Quand elle se casse, on la met de côté. Ce qui me motive dans le métier, c'est le fait de se dire qu'on peut tout faire et que ça change tout au long de l'année, de toujours tester de nouvelles techniques, parce que la fleur évolue tout le temps. C'est un métier tellement beau et avec tellement de techniques. Je le recommande et il faut oser!” 

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