Avec la journaliste dissidente russe, Marina Ovsiannikova
"La guerre est devenue le point de non retour. Il n’était plus possible de garder le silence." Elle a dénoncé la guerre en Ukraine en direct à la télévision: Brut a rencontré Marina Ovsiannikova.
“La guerre est devenue le point de non retour. Il n’était plus possible de garder le silence”
Le 14 mars 2022, Marina Ovsiannikova brandit à l’antenne d’une chaîne TV russe une pancarte contre la guerre en Ukraine. Elle explique ce choix qu’elle a fait : “La guerre est devenue le point de non retour. Il n’était plus possible de garder le silence. Toute la télévision en Russie était à ce moment entre les mains de l’État. Le fait que les médias russes manipulent l’opinion publique et mentent, je l’ai compris depuis longtemps. À ce moment, j’ai juste décidé de le dire”.
Comment les médias russes couvrent la guerre en Ukraine
“J’ai compris quel avenir terrifiant attendait les femmes et les enfants d’Ukraine”
Cette action, elle l’a préparée pendant plusieurs jours avant de la réaliser. “J’ai dessiné cette banderole dans ma cuisine, j’ai enregistré une vidéo. Il y avait plusieurs raisons pour que je fasse cette action, car je suis née sur le territoire ukrainien et que mon père est ukrainien. Pendant mon enfance, j’ai vécu une expérience traumatisante, j’ai été réfugiée, ma maison a été détruite pendant la première guerre de Tchétchénie. Donc, à ce moment-là, j’ai parfaitement compris que chaque vie humaine n’avait pas de prix, et j’ai compris quel avenir terrifiant attendait les femmes et les enfants d’Ukraine” explique la journaliste russe.
Palestine, Syrie, Ukraine… Cette famille a déjà fui trois guerres
Marina Ovsiannikova a fui la Russie pour la France, au cours d’une opération d’évasion menée par Reporters sans frontières (RSF). Elle continue de dénoncer la guerre en Ukraine, déclarée par la Russie du président de la Fédération, Vladimir Poutine.
“La guerre est devenue le point de non retour. Il n’était plus possible de garder le silence”
Le 14 mars 2022, Marina Ovsiannikova brandit à l’antenne d’une chaîne TV russe une pancarte contre la guerre en Ukraine. Elle explique ce choix qu’elle a fait : “La guerre est devenue le point de non retour. Il n’était plus possible de garder le silence. Toute la télévision en Russie était à ce moment entre les mains de l’État. Le fait que les médias russes manipulent l’opinion publique et mentent, je l’ai compris depuis longtemps. À ce moment, j’ai juste décidé de le dire”.
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“J’ai compris quel avenir terrifiant attendait les femmes et les enfants d’Ukraine”
Cette action, elle l’a préparée pendant plusieurs jours avant de la réaliser. “J’ai dessiné cette banderole dans ma cuisine, j’ai enregistré une vidéo. Il y avait plusieurs raisons pour que je fasse cette action, car je suis née sur le territoire ukrainien et que mon père est ukrainien. Pendant mon enfance, j’ai vécu une expérience traumatisante, j’ai été réfugiée, ma maison a été détruite pendant la première guerre de Tchétchénie. Donc, à ce moment-là, j’ai parfaitement compris que chaque vie humaine n’avait pas de prix, et j’ai compris quel avenir terrifiant attendait les femmes et les enfants d’Ukraine” explique la journaliste russe.
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Marina Ovsiannikova a fui la Russie pour la France, au cours d’une opération d’évasion menée par Reporters sans frontières (RSF). Elle continue de dénoncer la guerre en Ukraine, déclarée par la Russie du président de la Fédération, Vladimir Poutine.