Un jour avec Erwan, apprenti poissonnier
"Les gens pensent qu'on se retrouve là par échec. Alors que pour nous, c'est une réussite !" Erwan a 18 ans, il est apprenti poissonnier, et son quotidien, c'est ça.
“Les gens pensent qu'on se retrouve là par échec”
“Les gens pensent qu'on se retrouve là par échec. Alors que pour nous, c'est une réussite”. Erwan a 18 ans. En bac pro poissonnier écailler - traiteur, il est en alternance dans la boutique Le Petit Chalutier à Paris. Ses journées démarrent à 7 heures. Il met en place la boutique, installe de la glace sur les étalages, y dispose les produits. “J’aime bien être actif physiquement. Il faut faire quelque chose de joli parce que cet étalage, c'est un peu la vitrine de la boutique”.
Un jour avec Rayyan, étudiant et baby-sitter
Erwan est devenu apprenti “en suivant les traces” de sa famille: “Mon arrière-grand-père était poissonnier. Il a fini par ouvrir sa boutique. Et puis mon grand-père a repris ça. Puis mon père et mon oncle l’ont repris”. A 16 ans, le jeune homme vient aider sa famille. “Je comptais pas spécialement faire ça à la base mais en essayant, en venant les week-ends, en plus de l’école, j’ai rencontré ce métier, on va dire. Et j’ai accroché”.
Jeannette, 62 ans, est femme de ménage à l’Assemblée nationale
“Il y a plein de métiers super intéressants dont on n’entend pas parler”
Son jeune âge continue d’interpeller les clients. “Les gens demandent si on est là par hasard, si c’est une volonté. Oui, ça l’est totalement”. Selon lui, certains métiers, notamment manuels, ne sont pas suffisamment mis en avant: “On devrait parler de tous types de métiers et ne pas mettre certains métiers dans des cases, en mode: ça, c'est pas bien, les gens pensent que si on fait pas d'études, ce qui est complètement faux”.
Elle prépare les corps des morts : voici Nanou, thanatopractrice
Commencées à 7 heures du matin, les journées d’Erwan se terminent vers 20 heures. Il a une pause de 3 heures au milieu de la journée. Il adore son métier et souhaite inciter les jeunes à partir à la découverte de métiers non mis en avant: “Il y a plein de métiers dont on n’entend pas parler qui sont super intéressants. Et du coup, pour les découvrir, il faut y aller de soi-même. Il ne faut pas attendre de se faire conseiller. Donc, s'il y a quelque chose qui vous intéresse mais dont on ne vous parle pas trop, allez-y, essayez, parlez à votre commerçant, posez-lui des questions, demandez-lui de venir essayer”.
“Les gens pensent qu'on se retrouve là par échec”
“Les gens pensent qu'on se retrouve là par échec. Alors que pour nous, c'est une réussite”. Erwan a 18 ans. En bac pro poissonnier écailler - traiteur, il est en alternance dans la boutique Le Petit Chalutier à Paris. Ses journées démarrent à 7 heures. Il met en place la boutique, installe de la glace sur les étalages, y dispose les produits. “J’aime bien être actif physiquement. Il faut faire quelque chose de joli parce que cet étalage, c'est un peu la vitrine de la boutique”.
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Son jeune âge continue d’interpeller les clients. “Les gens demandent si on est là par hasard, si c’est une volonté. Oui, ça l’est totalement”. Selon lui, certains métiers, notamment manuels, ne sont pas suffisamment mis en avant: “On devrait parler de tous types de métiers et ne pas mettre certains métiers dans des cases, en mode: ça, c'est pas bien, les gens pensent que si on fait pas d'études, ce qui est complètement faux”.
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