Le rêve de Mathieu, devenir jockey

"Les chevaux, il faut prendre soin d'eux et être là matin, midi et soir pour eux, pour qu'ils soient en forme." À 18 ans, Mathieu rêve de devenir jockey professionnel et fait tout pour y parvenir. Du simulateur à l'écurie, on l'a suivi à l'entraînement.

“Mon rêve est de devenir jockey”


Le rêve de Mathieu Calbrix, 18 ans, est de devenir jockey. Il arrive très jeune dans les hippodromes grâce à son père qui travaille sur l'hippodrome de Diepp. “À force d'y aller, ça m'a tout de suite plu de voir des personnes monter sur le cheval et faire les courses avec. Je n'étais jamais monté à cheval et j'ai appris mon métier ici, et ça m'a tout de suite plu, l'environnement des chevaux”. Pour le jeune homme, le plus difficile dans sa profession est les horaires. Ce matin-là, il n’était que 5h45 et Mathieu préparait déjà son cheval pour lui prodiguer des soins. “Ça va bientôt faire une heure que je suis levé, et être énergique au bout d'une heure, c'est un choix. Les chevaux, ce sont des êtres vivants, comme nous, donc il faut prendre soin d'eux et il faut être là matin, midi, soir pour eux, pour qu'ils soient en forme, comme nous.”

À seulement 21 ans, Julie-Anna est déjà pilote d'Airbus A320


Mais ce qu’il apprécie dans ce métier, c’est l'adrénaline et la vitesse du cheval. “Un cheval peut aller jusqu'à, vraiment, s'il est au top de sa forme, jusqu'à 70 km/h. On ne doit pas être trop grand par rapport à la taille du cheval. Maintenant, c'est vrai qu'il y a un poids, faut vraiment être aux alentours entre 50 et 56-57 kilos.”


“Ce n’est que l’échauffement, après je passe à l’action”


Francis-Henri Graffard, entraîneur de Mathieu et Stéphane Nicault, formateur, veulent faire de Mathieu un futur champion. “Là, il est aux portes de commencer sa carrière professionnelle de jockey, donc j'espère qu'on va lui donner sa chance petit à petit, mais je pense qu'il a le potentiel. Le métier de jockey, c'est un métier de grand sportif, très physique, avec beaucoup d'intuition et très compétitif.”, explique Francis-Henri Graffard. Petit échauffement avant de monter son cheval grâce à un simulateur, sous les yeux très attentifs de Stéphane Nicault : “Le fait de travailler sur le simulateur, ça permet d'être bien équilibré sur le cheval”. 

C'est mon métier : infirmier


Ça devient un peu fatigant, mais on se met au niveau sportif, donc là, ce n'est que l'échauffement, après, je vais passer un peu à l'action. Mon plus grand rêve, c'est de gagner plein de courses. Je ne suis qu'au début, et maintenant, je vais tout faire pour bosser et tout mettre en marche pour réussir tout seul. Un très grand jockey peut gagner énormément, jusqu'à 100 000 ou 200 000 euros, et ça, c'est encore très peu par rapport aux grandes courses, mais un jockey normal, ça peut gagner jusqu'à 5000 euros, s'il arrive à gagner des petites courses en province.”, termine Mathieu. 

Son job d'été : fermier en Australie


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