Le champion de BMX Flatland Matthias Dandois raconte son histoire

Avec son BMX, il a fait pas mal de mauvaises chutes, mais il a aussi été 9 fois champion du monde de Flat, une discipline à part dans le monde du freestyle. Et rien de tout ça n'aurait été possible sans… Évelyne Thomas. Le champion français Matthias Dandois raconte son histoire.

Son parcours


Matthias Dandois, 9 fois champion du monde de BMX Flatland a connu de nombreuses chutes  et des fractures : la malléole, le talon,  les poignets, les doigts, les chevilles….Il commence le BMX à 12 ans. “Avant ça, je faisais du football au Sporting Club d'Épinay-sur-Orge. Et le coach du Sporting Club d'Épinay-sur-Orge pensait entraîner le PSG et il n'arrêtait pas de nous gueuler dessus. Au bout de sept ans à me faire gueuler dessus, j'en ai eu marre. Et j'ai vu du BMX à la télé quand j'avais douze ans, à l'émission C'est mon choix. Je me suis dit en voyant ce gars-là faire du BMX: il a l’air libre de faire ce qu'il veut. ll n'y a personne qui lui crie dessus et donc, avec mes potes, on s'est monté un petit crew de riders.”

Champion du monde de BMX, Matthias Dandois raconte son histoire


Dans son adolescence, il s'entraînait 10 heures par jour durant ses vacances scolaires. “Même au collège, au lycée, je n'avais pas forcément de relations avec des filles et tout, parce que j'étais tellement "busy" avec le BMX que je ne pensais pas du tout à ça, tu vois.”


À 18 ans, il gagne son premier titre de champion du monde. “Franchement, je me souviendrai exactement me tenir sur le podium avec des larmes aux yeux. Le dernier à Montpellier en 2021,  il a franchement la même saveur que le premier parce que personne ne m'attendait à ce niveau-là.  Et de gagner un titre de champion du monde quinze ans apres le premier, la performance, elle est là. Ce qui est cool, c'est de pouvoir durer, et ça, c'est hyper dur à faire, et ça, j'en suis hyper fier.”


Il explique avoir un processus presque artistique à créer des figures qui sont belles, “que j'ai inventées moi. Quand tu arrives à rentrer une figure que jamais personne avant toi n'avait faite, il y a une sensation vraiment de plénitude extraordinaire. Je ride pas du tout de la même manière que je faisais à 15-16 ans, qu'aujourd'hui à 33 ans. Déjà parce qu'à 15-16 ans, je faisais 20 kilos de moins. Même si t'es peut-être moins performant physiquement, t'es plus performant sur ton vélo à 30-35 ans qu'à 17 ans. T'as plus de style, en fait. Moi, j'ai vraiment envie de finir au top. Je n'ai pas envie d'être le vieux pro aux championnats Le 10e titre de champion du monde, c'est clairement l'objectif principal en 2023.”

Un jour avec Anthony Jeanjean au BMX Freestyle Park à Montpellier


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