L'administration Trump veut de nouveau rendre légales certaines pratiques de chasse

Bacon et donuts pour appâter les ours : voilà l'une des pratiques de chasse que Trump veut autoriser.
Publié le
29
/
08
/
2024

L’administration Trump pourrait ré-établir des techniques de chasse ultra violentes


Abattage des loups et louveteaux dans leurs terriers, utilisation de chiens pour traquer les ours noirs… Des pratiques interdites par l’administration Obama en 2015.


Utiliser du bacon du bacon et des donuts pour appâter les ours : c'est l'une des techniques de chasse que l’administration Trump veut de nouveau autoriser en Alaska. « C'est absolument scandaleux. Nos réserves et parcs nationaux ont toujours eu un statut particulier. Trump veut changer cela pour essentiellement les transformer en réserves de chasse », s’insurge Earl Blumenauer, membre démocrate de la Chambre des représentants.


« Des pièges à mâchoires qui se referment sur la patte de l'animal et le laissent souffrir pendant des heures »


Pourraient également faire leur retour : l’abattage des loups et louveteaux dans leurs terriers, l'utilisation de bateaux à moteur pour tuer les rennes ou l'utilisation de chiens pour traquer les ours noirs. Toutes ces pratiques avaient été interdites par l’administration Obama en 2015, mais certains républicains considéraient que ces interdictions étaient anticonstitutionnelles.


Dès 2017, l'administration Trump avait de nouveau rendu légales certaines de ces pratiques sur les 3 millions d'hectares de terres publiques que compte l’Alaska. « Cela inclut piéger les ours noirs et les ours bruns à l'aide de pièges à mâchoires qui se referment sur la patte de l'animal et le laissent souffrir pendant des heures, ou l'abattage d'ours depuis les airs. Beaucoup de ces pratiques violent les standards éthiques établis et employés par les chasseurs de ce pays », déplore Tom Udall, sénateur démocrate.


Aujourd’hui, le gouvernement avance l'idée selon laquelle cette série d'autorisations offrira aux citoyens de l'Alaska d’accéder et de profiter des terres publiques. Les citoyens américains ont jusqu’à fin juillet pour exprimer leur opinion sur le sujet.