La nageur Michael Phelps se confie sur sa dépression
“Pendant 5 ou 6 ans, je m'entraînais 365 jours par an”
“La dépression post-olympique, ça existe vraiment. Ça touche 70, 75 % ou plus des gens. Parce qu'on travaille pendant 4 ans pour ce moment puis, en 30 secondes, c'est terminé et il faut attendre 4 ans de plus. On se sent presque perdu, on ne sait plus quoi faire, où aller, ni même qui on est.” Michael Phelps est un grand champion de natation au niveau mondial. Il a gagné pas moins de 23 titres olympiques. Pourtant, il a été dépressif durant son activité, où les résultats comptaient plus que la santé mentale. “Je pense qu'au cours de ma carrière, je n'ai rien laissé paraître, parce que pour moi, ç'aurait été un aveu de faiblesse. Chez les athlètes, surtout les hommes, on se dit que confier à ses concurrents, ça leur donne un avantage sur vous. Donc pendant toute ma carrière, j'ai trouvé des moyens de compartimentaliser, de ravaler ça et de faire croire que tout allait bien”, confie-t-il.
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“En 2014, J'avais été arrêté pour conduite en état d'ivresse et j'étais vraiment très déprimé. Je n'avais plus envie de vivre. Puis j'ai réussi à me dire qu'il y avait d'autres voies à explorer, que j'allais quel type d'aide je pourrais obtenir. Je suis allé en centre de traitement où j'ai pu plonger au plus profond de moi-même pour comprendre pourquoi je suis comme je suis, pourquoi je porte ce poids, ce stress, toutes ces choses qui m'encombrent. (...) Pendant longtemps, je ne me voyais pas comme un être humain, je me voyais comme un athlète, un nageur, pas comme une personne. Maintenant, j'apprécie le reflet que je vois dans le miroir”, pense l'athlète.
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