"Je ne l'ai pas tuée, c'est la certitude", a déclaré l'accusé, reconnaissant être impulsif, nerveux mais sans aller jusqu'à des violences physiques.
"Je n'ai jamais levé la main sur Delphine", a-t-il insisté.
"Je redescends aussi vite que je monte dans les tours", a notamment expliqué le peintre-plaquiste de 38 ans, vêtu d'un pull gris, reconnaissant uniquement avoir pu se montrer physiquement violent avec son jeune fils, Louis.
Dans son box, souvent agité de mouvements nerveux, se grattant le crâne et le cou, il formule des réponses le plus souvent courtes: de nombreux "tout à fait", des "peut-être mais je ne me rappelle pas de cet épisode" ou des "pas du tout" au fil des questions de la présidente de la cour, Hélène Ratinaud. Celle-ci a annoncé un interrogatoire découpé en une dizaine de thèmes, qui allait se poursuivre durant "une grosse partie de la journée de lundi".
"Salope"
Oui, il la traitait de "salope", mais "c'est un mot que j'emploie souvent, j'ai toujours été un vulgaire personnage", a-t-il dit, affirmant avoir "un humour un peu noir, un peu cru".
Cédric Jubillar a par ailleurs reconnu qu'il pouvait rabaisser son épouse mais "je rabaissais tout le temps tout le monde, c'est mon tempérament", a-t-il dit, estimant que ce comportement de "bad boy" avait pu plaire à sa femme au début. "A la fin, ça l'a saoulé", a-t-il ajouté.