L'alibi de l'amant de Delphine Jubillar remis en question pendant le procès

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Au procès Jubillar, lundi 6 octobre, l’audition de l’amant de Delphine révèle que ses données téléphoniques auraient été localisées à proximité du domicile de la disparue, la nuit des faits. Les avocats de Cédric Jubillar accusent les gendarmes d’avoir fait disparaître cette information du dossier.
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À la barre de la cour d’assises du Tarn, à Albi, lundi 6 octobre, l’amant de Delphine Jubillar témoigne. 

Donat-Jean M. a 44 ans, expert automobile, a rencontré Delphine sur une application de rencontre extraconjugale : Gleeden, selon Libération.

Un téléphone connecté près de la maison des Jubillar

Lors de son témoignage, les avocats de Cédric Jubillar s’en sont directement pris à son alibi. Un rebondissement inattendu. Alors que Donat-Jean M. affirme ne s’être jamais rendu à Cagnac-les-Mines, l’avocate de la défense révèle que les enquêteurs ont retrouvé la ligne du téléphone de l’amant le soir de la disparition de Delphine.

"J'étais chez moi. Je pense qu'informatiquement parlant, il y a forcément une explication", répond l’amant, selon Franceinfo.

Une nouvelle expertise 

L’avocate de Cédric Jubillar accuse les gendarmes d’avoir fait disparaître dans le dossier le relevé téléphonique qui attesterait qu’il était bien sur place la nuit de la disparition.

Durant leurs investigations, les gendarmes ont toujours affirmé que le téléphone portable de l'amant est resté connecté près de son domicile à Montauban, à 86 km de la maison des Jubillar.

Une nouvelle expertise du téléphone portable de l'amant de Delphine Jubillar pourrait avoir lieu pour résoudre l’un des nombreux mystères de cette affaire.

Ce rebondissement pourrait peut-être faire basculer la sentence de l’accusé.

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