L'ancien sénateur socialiste, qui a quitté son poste pour prendre la tête de la région Bourgogne-Franche-Comté, a écrit au président de la République pour lui demander sa "bienveillance", dans un courrier consulté par l'AFP samedi, jour de l'organisation d'un rassemblement à Marseille et dans d'autres villes pour rendre hommage à Mehdi Kessaci et dire non au narcotrafic.
"Une telle distinction reconnaîtrait non seulement son action individuelle, mais aussi le message profondément républicain qu'il porte", explique Jérôme Durain.
"Un talisman"
"La République serait derrière Amine dans ses combats, devant lui pour le protéger", ajoute-t-il, estimant que cette Légion d'honneur "deviendrait un talisman qui prouverait l'engagement de la nation à soutenir son combat".
Jérôme Durain est le co-auteur, avec le sénateur Les Républicains Etienne Blanc, de la proposition de loi de lutte contre le narcotrafic, adoptée au Parlement au printemps.








