"Le club est désormais prêt à approfondir ses études sur les communes de Massy et de Poissy, en lien étroit avec les partenaires locaux", a indiqué dans un communiqué le PSG, qui évolue au Parc des Princes depuis 1974.
Cette décision a été prise à l'issue d'une "démarche exploratoire" et d'une "analyse pour identifier les sites les plus à même de répondre aux besoins du Paris Saint-Germain et de (ses) supporters", a ajouté le champion d'Europe.
Le club effectuera son choix définitif entre les deux villes "fin 2026" pour y bâtir une enceinte d'une capacité de "60.000 à 90.000 places", a-t-on appris auprès d'une source proche du club.
D'ici là, le club détenu par le fonds qatari QSI (Qatar Sports Investments) va opérer des études plus poussées sur les deux sites concernant "la qualité du foncier, l’accessibilité, l'impact environnemental, l'intégration urbaine et les retombées économiques", selon la même source.
Avant la décision du PSG, plus d'une dizaine de communes franciliennes avaient manifesté leur intérêt pour accueillir le futur stade du club.
Ousmane Dembélé désigné joueur de la saison en Ligue des champions
"Condition essentielle"
Les dirigeants du PSG martèlent depuis des années leur volonté de se doter d'une grande enceinte et envisageaient dans un premier temps d'acheter le Parc des Princes, d'une capacité de 48.000 places, pour y mener des travaux d’agrandissement.
Face au refus de la mairie de Paris de vendre son stade historique situé dans l'ouest de la capitale, le club a fait part l'an dernier de son intention de déménager sur un site dont il serait le propriétaire.
Le PSG a ainsi indiqué mardi que la construction d'un grand stade était "une condition essentielle pour accompagner durablement sa croissance".
"Ce projet représente une étape structurante pour le développement du club. Pour rester compétitif, nous devons disposer d’un stade à la hauteur de nos ambitions, capable d’accueillir un plus grand nombre de supporters dans les meilleures conditions. Notre ambition est claire: bâtir un stade durable, exemplaire et à la hauteur de nos objectifs sportifs, économiques et territoriaux", a déclaré Victoriano Melero, le directeur général du PSG.
La maire de Paris Anne Hidalgo a de son côté réitéré le 2 juin son refus de céder le Parc des Princes mais s'est dite "ouverte" à des discussions avec le PSG pour l'agrandir.