Le bánh mì parfait de la cheffe Céline Pham
C'est une spécialité vietnamienne avec "autant de recettes qu'il y a de personnes", le bánh mì. La cheffe Céline Pham nous dévoile la recette de SON bánh mì parfait. Et pour tout ceux qui n'aiment pas la coriandre (on est ensemble), elle a pensé à vous !
“Quand j'arrive au Vietnam, le premier truc que j'ai envie de manger dans la rue, c’est un bánh mì. Tu peux le manger en marchant et en prenant d'autres choses en plus en même temps”. Vietnamienne d'origine, la cheffe Céline Pham dévoile sa recette de bánh mì au pâté. L’essentiel pour elle est de choisir le bon pain. “Je ne recommande pas du tout de prendre une baguette tradition. Je trouve qu'il y a trop de mie, même si c'est les baguettes qu'on aime. Il ne faut pas se gourer sur le pain”. Le sandwich se compose de carottes, d’un “bon concombre frais”, d’un mélange d’herbes. “On a de la wasabina, de la roquette et un peu d'oseille acidulée. Je vais mettre un peu de coriandre aussi, de la coriandre longue et de la coriandre tout court. On a fait une mayonnaise pimentée. Il faut qu'elle soit un peu dense”. La cheffe a préparé une terrine maison, qui regroupe “des textures différentes”, et une sriracha à base de mirabelles. Pour ceux qui n’aiment pas la coriandre, Céline Pham conseille de mettre “des herbes poivrées, comme la roquette”.
La recette de la chorba d'Abdel Alaoui
Bien sûr, le bánh mì est l’une des recettes possibles. “Je pense qu'il y a autant de recettes que d'êtres humains!” déclare la cheffe. Elle explique que la baguette a été introduite au Vietnam “fin 19ème - début 20ème, et donc par la suite les bánh mi pour nourrir les soldats.” Au Vietnam, il existe différents types de sandwichs. “Bánh mì, ça veut dire pain garni et aussi pain à la farine de blé. Il y a toujours un mot après le bánh mì qui désigne ce qu'il y a dedans: le bánh mì pâté celui que j'aime, le bánh mì au plat pour un oeuf au plat, le bánh mì tôt qui veut dire la viande... Et là, tu peux avoir dix déclinaisons de viandes” indique Céline Pham. Si la cheffe reconnaît qu’il y a un véritable “boom en ce moment avec des premières boutiques de bánh mì qui ouvrent” et se dit “curieuse des nouvelles adresses”, elle confie être “puriste” et “aimer aller dans le 13e”. Au Vietnam, le bánh mì est un classique de la cuisine de rue. “Quand j'ai voyagé au Vietnam avec mon père, à un angle de rue précis, il y avait le bánh mì de quand il était petit. Et tu te dis "bah en fait, ça bouge tout le temps”, et tout, mais le mec était là et la recette n'avait pas changé. Et je l'ai senti ému. Et moi, ça m'a émue aussi” explique Céline Pham.
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“Quand j'arrive au Vietnam, le premier truc que j'ai envie de manger dans la rue, c’est un bánh mì. Tu peux le manger en marchant et en prenant d'autres choses en plus en même temps”. Vietnamienne d'origine, la cheffe Céline Pham dévoile sa recette de bánh mì au pâté. L’essentiel pour elle est de choisir le bon pain. “Je ne recommande pas du tout de prendre une baguette tradition. Je trouve qu'il y a trop de mie, même si c'est les baguettes qu'on aime. Il ne faut pas se gourer sur le pain”. Le sandwich se compose de carottes, d’un “bon concombre frais”, d’un mélange d’herbes. “On a de la wasabina, de la roquette et un peu d'oseille acidulée. Je vais mettre un peu de coriandre aussi, de la coriandre longue et de la coriandre tout court. On a fait une mayonnaise pimentée. Il faut qu'elle soit un peu dense”. La cheffe a préparé une terrine maison, qui regroupe “des textures différentes”, et une sriracha à base de mirabelles. Pour ceux qui n’aiment pas la coriandre, Céline Pham conseille de mettre “des herbes poivrées, comme la roquette”.
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Bien sûr, le bánh mì est l’une des recettes possibles. “Je pense qu'il y a autant de recettes que d'êtres humains!” déclare la cheffe. Elle explique que la baguette a été introduite au Vietnam “fin 19ème - début 20ème, et donc par la suite les bánh mi pour nourrir les soldats.” Au Vietnam, il existe différents types de sandwichs. “Bánh mì, ça veut dire pain garni et aussi pain à la farine de blé. Il y a toujours un mot après le bánh mì qui désigne ce qu'il y a dedans: le bánh mì pâté celui que j'aime, le bánh mì au plat pour un oeuf au plat, le bánh mì tôt qui veut dire la viande... Et là, tu peux avoir dix déclinaisons de viandes” indique Céline Pham. Si la cheffe reconnaît qu’il y a un véritable “boom en ce moment avec des premières boutiques de bánh mì qui ouvrent” et se dit “curieuse des nouvelles adresses”, elle confie être “puriste” et “aimer aller dans le 13e”. Au Vietnam, le bánh mì est un classique de la cuisine de rue. “Quand j'ai voyagé au Vietnam avec mon père, à un angle de rue précis, il y avait le bánh mì de quand il était petit. Et tu te dis "bah en fait, ça bouge tout le temps”, et tout, mais le mec était là et la recette n'avait pas changé. Et je l'ai senti ému. Et moi, ça m'a émue aussi” explique Céline Pham.
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