Visite de l'Institut Pasteur avec Alexandra Lamy

Il existe un lien entre le poisson zèbre et l’être humain. Lequel ? Les cellules souches cérébrales sur lesquelles travaillent les chercheurs de l'Institut Pasteur. Visite de leurs laboratoires avec Alexandra Lamy.

“On compte beaucoup sur la générosité du grand public”


“Bonjour, c’est Alexandra Lamy, et aujourd’hui, je suis reporter pour Brut. Et je vais vous présenter l’Institut Pasteur, dont je suis la marraine depuis douze ans. Aujourd’hui on va aller voir des cellules souches, et on va rencontrer des chercheurs.” Pour un jour, Brut a accompagné l’actrice Alexandra Lamy dans les laboratoires de l’Institut Pasteur, qui est un centre de recherche français sur les maladies et les vaccins. “Les cellules souches, ce sont des cellules qui, au début de la vie, vont donner naissance à l’ensemble des tissus, des organes et finalement, à l’organisme entier”, explique Mélina Thetiot, chercheuse. Ils utilisent des poissons zèbres afin d’étudier des cellules souches neurales. “On va retrouver déjà dans son cerveau les mêmes types cellulaires qu’on va avoir chez nous, chez l’Homme. Et donc on va pouvoir effectivement regarder cette population de cellules souches, qui est très enrichie chez le poisson zèbre. Et on va pouvoir imager en temps réel le comportement des populations de cellules souches, directement dans le petit poisson.”
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L’actrice examine ensuite ces cellules sous microscope. “Alors moi, je vois des petits points, des petits ronds. Et puis il y en a qui sont un peu plus longs, comme s’ils avaient un petit ventre au milieu, je ne sais pas si on peut dire ça ?”, questionne Alexandra Lamy. "Mais finalement, toutes ces cellules souches, ça sert à quoi ?” “On espère que, forts des connaissances qu’on aura acquises grâce aux recherches fondamentales, on puisse un jour adapter des thérapeutiques qui pourraient être appliquées dans le cas de maladies neurodégénératives, dans le cas de lésions traumatiques du cerveau, où on aurait besoin de remplacer des neurones”, répond la chercheuse. Mais pour pouvoir travailler et continuer leurs recherches, le centre de chercheurs a besoin des dons. "On compte aussi beaucoup sur la générosité du grand public. Ça va être les dons, ça va être le mécénat et ça représente environ un tiers des financements du laboratoire. Donc c’est pour nous quelque chose qui est vraiment essentiel, indispensable", conclut Mélina Thetiot.
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