Au Nigéria, 10 000 forcés ont été pratiqués sur des femmes
Selon une enquête de Reuters, l'armée nigériane aurait réalisé près de 10 000 avortements forcés sur des femmes ayant été kidnappées par Boko Haram, depuis 2013. On vous explique.
Un programme secret d’avortements
Selon un nouveau rapport publié par Reuters le 7 décembre 2022, un programme secret de l'armée nigériane a pratiqué au moins 10 000 avortements forcés dans le nord-est du pays depuis 2013. D'après les témoins mentionnés dans le rapport et d’autres sources, une grande partie des femmes et des jeunes filles qui ont subi ces avortements avaient été kidnappées et violées par des terroristes du groupe islamiste Boko Haram. Une femme qui a subi un avortement forcé après avoir été kidnappée par Boko Haram, explique à signe couvert que des “soldats sont venus nous chercher. Ensuite, ils nous ont emmenées aux casernes de Giwa, où ils nous ont fait avorter.”
Selon un soldat ayant amené des femmes se faire avorter, “ils prennent les femmes enceintes parce qu'ils ne veulent pas qu'elles accouchent d'enfants qui grandiront avec le sang de Boko Haram en eux. C'est pour ça qu'ils les font avorter.” The conversation explique que certaines femmes n’ont pas été averties de l'intention de les faire avorter. Certaines ne savaient pas qu’elles prenaient des pilules abortives et d’autres ont été menacées pour subir cette procédure.
Au Nigéria, l'armée tire sur des manifestants pacifiques
Ces avortements systématiques auraient été pratiqués parce que les militaires de la région penseraient que “les enfants des insurgés sont prédestinés, par le sang qui coule dans leurs veines, à prendre un jour les armes pour attaquer le gouvernement et la société nigériane". L'enquête précise que la plupart des victimes ont subi ces avortements sans avoir donné leur consentement et que certaines d'entre elles ne savaient même pas qu'elles étaient enceintes. Le commandement de l’armée nigérienne a nié l'existence de ce programme d'avortements.
Un programme secret d’avortements
Selon un nouveau rapport publié par Reuters le 7 décembre 2022, un programme secret de l'armée nigériane a pratiqué au moins 10 000 avortements forcés dans le nord-est du pays depuis 2013. D'après les témoins mentionnés dans le rapport et d’autres sources, une grande partie des femmes et des jeunes filles qui ont subi ces avortements avaient été kidnappées et violées par des terroristes du groupe islamiste Boko Haram. Une femme qui a subi un avortement forcé après avoir été kidnappée par Boko Haram, explique à signe couvert que des “soldats sont venus nous chercher. Ensuite, ils nous ont emmenées aux casernes de Giwa, où ils nous ont fait avorter.”
Selon un soldat ayant amené des femmes se faire avorter, “ils prennent les femmes enceintes parce qu'ils ne veulent pas qu'elles accouchent d'enfants qui grandiront avec le sang de Boko Haram en eux. C'est pour ça qu'ils les font avorter.” The conversation explique que certaines femmes n’ont pas été averties de l'intention de les faire avorter. Certaines ne savaient pas qu’elles prenaient des pilules abortives et d’autres ont été menacées pour subir cette procédure.
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Ces avortements systématiques auraient été pratiqués parce que les militaires de la région penseraient que “les enfants des insurgés sont prédestinés, par le sang qui coule dans leurs veines, à prendre un jour les armes pour attaquer le gouvernement et la société nigériane". L'enquête précise que la plupart des victimes ont subi ces avortements sans avoir donné leur consentement et que certaines d'entre elles ne savaient même pas qu'elles étaient enceintes. Le commandement de l’armée nigérienne a nié l'existence de ce programme d'avortements.