4 endroits étonnants où l'on retrouve du plastique

Il est partout, même au plus profond des océans... Voici 4 endroits étonnants où l'on retrouve du plastique.

4 endroits étonnants où l’on retrouve du plastique


On trouve du plastique partout, sur les plages et même au plus profond des océans… Mais aussi dans 4 endroits auxquels on n’aurait pas forcément pensé.


1. Le sel


Selon une étude coréenne portant sur 39 marques provenant de différents pays, 90 % des marques de sel contiennent des traces de micro-plastiques. Les plus fortes concentrations provenaient de sels de mer issus de pays d’Asie, dans lesquels d'importantes quantités de plastique sont rejetées dans l’océan. En se basant sur cette étude, Greenpeace affirme qu'un adulte consomme en moyenne chaque année 2 000 particules de micro-plastique à travers le sel.


2. Le corail


Plus de 11 milliards d'objets en plastique sont empêtrés dans des récifs coralliens rien que dans la région Asie-Pacifique. Le phénomène touche aussi des espèces des profondeurs : confronté au plastique, l'espèce Lophelia pertusa croît plus lentement et s’alimente plus difficilement. Plus étonnant : certains coraux ingèrent des micro-plastiques comme des aliments. C'est ce qu'ont découvert des scientifiques américains chez l'espèce Astrangia poculata. L'impact direct de ces ingestions est encore mal connu, mais ces plastiques pourraient être vecteurs de bactéries mortelles.


3. Les « plasticroûtes »


C'est une forme de pollution plastique inédite, observée récemment sur l'archipel portugais de Madère. Ces particules plastiques, issues de différents débris, forment des couches incrustées dans la roche. Les chercheurs les ont baptisées « plasticrusts » ou « plasticroûtes ». Selon eux, ces croûtes de plastique pourraient être ingérées par les invertébrés marins qui vivent sur ces rochers.


4. Nids d'oiseau


Sur les Îles Abrolhos, à l'ouest de l’Australie, 10 % des nids de Noddi marianne contiennent des débris plastiques. Chez des espèces plus grosses comme le Balbuzard pêcheur, près de 100 % des nids observés sont touchés. Pour les jeunes balbuzards, c'est un risque potentiel puisqu’ils pourraient absorber certaines toxines du plastique, explique Dr Chris Surman, expert en écologie marine.


Autre exemple : le fou brun, largement répandu dans l'hémisphère sud. Selon un recensement mené dans différents endroits de la planète, 15 % des nids contenaient du plastique alors qu'ils sont normalement faits d'algues et de feuilles. « Sur certains sites, tous les nids contenaient du plastique, tandis que sur d'autres, aucun n'en contenait. Cela implique que les oiseaux réagissent à la quantité de plastique disponible localement » conclut Dr Alex Bond, conservateur au Musée d’Histoire Naturelle de Londres.


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