Le combattant MMA, Cédric Doumbé, avant son entrée dans la cage

Il a une grande gueule et il frappe fort. Il vient même de défier Conor McGregor. Lui, c'est Cédric Doumbé, combattant franco-camerounais et on l'a suivi pendant son combat au MMA GP Paris.

“La confiance en soi va faire en sorte qu'on se dépasse”


“J'allais dire ‘je défends ma ceinture’, non : je défends mon honneur, parce que je suis invaincu, je suis le champion Cédric Doumbé.” Le combattant franco-camerounais Cédric Doumbé a participé au MMA GP Paris, ce samedi 4 mars dernier. Il affrontait Pavel Klimas, un Polonais. Après un mois et demi de préparation, il retourne dans la cage. Mais avant, il devait passer l’étape de la pesée. “Le jour de la pesée, donc la veille du combat, je dois arriver à un poids qui ne dépasse pas 77 kilos. Clairement, si on pose la question à un sportif, un combattant de haut niveau, on lui demande ‘Quelle est la chose la plus dure?’, hormis les poids lourds, qui n'ont pas cette restriction-là, chaque combattant va répondre que c'est la perte de poids qui est la plus difficile”, explique-t-il.

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Cédric Doumbé tient à être le meilleur de sa catégorie. “Quand je suis entré dans la phase de haut niveau, là, j'ai commencé à voir les difficultés, mais j'étais animé par la gloire, par le succès. C'est important pour moi d'être le meilleur, déjà, de 1, parce que j'ai une grande bouche, donc si je n'assume pas derrière, c'est très compliqué, je pense que ma carrière, elle va se faire éteindre très, très vite. C’est important pour moi d'être le meilleur aussi parce que j'ai beaucoup de choses à prouver, je suis un compétiteur. Dans tout ce que je touche, dans n'importe quel domaine, j'aspire à être le meilleur et je fais les efforts pour être le meilleur.”

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“Il y a beaucoup de combattants qui se cassent la main dans un combat très difficile”


La préparation avant le match, et notamment le bandage des mains, est très importante pour les combattants. “La particularité des bandages, c'est le bon... le maintien de la main, du poignet et prévention de blessure. Pour moi, c'est très important, d'autant plus parce que je frappe très, très fort, du coup, il y a un gros risque de blessure. L'os le plus dur du corps humain, c'est le front et on n'est pas à l'abri de mettre des coups au niveau du crâne et c'est très dangereux pour les mains. Il y a beaucoup de combattants qui se cassent la main dans un combat très difficile.”

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Son métal a également un grand rôle à jouer dans ses combats. “Le fait de parler autant, ça cache un autre aspect, aussi, qui est l'auto-motivation. C'est-à-dire, encore une fois, quand je parle trop, je mets la barre haut, c'est-à-dire qu'il y a mon subconscient qui se dit : t'as tellement parlé que maintenant, t'as pas le choix, en fait. T'es obligé d'assumer, là, il y a pas le choix, il y a pas d'option défaite. Non, il y a pas de ‘si je perds’. Je vais gagner. Mais la confiance en soi va faire en sorte qu'on se dépasse. Mais celui qui est physiquement très bon, qui a des grandes capacités mais qui n'a pas confiance en lui, bah il sera éliminé. Son mental va le bloquer. Donc c'est une très grosse thérapie, d'avoir confiance en soi, parce que ça permet de se dépasser.”

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