C'est quoi le studygram ?
“C’est pour le verde study en anglais. Et ‘gram’ pour instagram”
“Ça a beaucoup buzzé pendant les différents confinements, parce que je pense que les gens avaient besoin de motivation.” Mathilde a 16 ans, et elle est adepte du studygram. “Studygram c’est pour le verde study en anglais. Et ‘gram’ pour instagram”, explique la jeune femme. À travers cette tendance, les étudiants postent sur les réseaux sociaux leurs fiches de révisions colorées et dessinées. Une pratique qui les aide à se motiver, selon Mathilde. “Vu qu’on traînait beaucoup sur les réseaux pendant le confinement, les gens je pense qu’ils voyaient un compte studygram, ils se disaient ‘ok c’est bon faut que j’aille travailler. Je ne vais pas passer ma vie sur les réseaux’.”
C’est quoi le sadfishing?
Entre 15 minutes et une heure par fiche
Mais elle n’a pas découvert le studygram sur internet. “C’est ma mère qui a vu un article sur le studygram, et du coup elle m’a dit: ‘Ah Mathilde, tu vois c’est assez cool, ils font des fiches bien colorées.’ Et vu qu’elle sait que j'aime bien dessiner. Elle m’a proposée, j’ai essayé de faire une fiche et j’ai trouvé ça assez cool, du coup j’ai décidé de la poster sur insta. Et après il y a des gens qui l’ont vu, ça a plu. Donc je me suis dit ‘vas-y on continue’, et depuis ça fait maintenant presque deux ans que j’ai mon compte et que je poste mes fiches dessus.”
C'est quoi la drop culture?
Pour écrire une fiche, cela lui prend un certain temps. “Il y a certaines fiches, je vais mettre 15 minutes parce que c’est vraiment que de l’écriture. D’autres je vais mettre 30 minutes parce qu'il y a quelques schémas. Et il y a des fiches, par exemple une sur les présidents où je fais vraiment les petites têtes etc, bah là, ça peut me prendre une heure voire plusieurs heures. Mais je le fais pas d’un coup, je le fais étaler sur une semaine. Je le fais tranquille quoi.”
C'est quoi, un furry?
“Il y a certaines personnes qui m’ont dit qu’on les a aidés”
Derrière son compte, Mathilde apprécie la communauté autour du studygram. “On est pleins de compte de différents endroits, de différentes sections etc. Et du coup les gens viennent nous poser des questions. Par exemple des personnes qui entrent au lycée. Qui ont des appréhensions, ils ont une réponse d’un étudiant qui vient de vivre ça. Il y a certaines personnes qui m’ont dit qu’on les a aidés à se remettre au travail et à se motiver pendant qu’ils étaient à deux doigts de décrocher.”
Sur Instagram, il photographie la faune du Père-Lachaise
“Il y a certaines personnes qui me font des commentaires en mode ‘ça sert à rien ce que tu fais’. Tu perds une demi-heure de ton temps. Mais franchement la plupart du temps la communauté est super bienveillante et je n’ai pas de soucis”, conclut la jeune femme.
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