Ces six individus ont été interpellés mardi matin par les gendarmes de la section de recherches de Bordeaux.
Une première vague d'interpellations avaient conduit à la mise en examen et le placement en détention provisoire de quatre hommes, âgés de 40 à 57 ans, pour des viols avec actes de torture et de barbarie commis entre 2011 et 2024 - l'un d'eux étant aussi poursuivi pour complicité.
Quatre autres hommes soupçonnés d'avoir pris part à ces viols ont été à leur tour mis en cause et écroués en juin dernier, selon le parquet et une source proche du dossier.
Six femmes victimes
Six femmes victimes de ces viols filmés ont été recensées à ce stade de la procédure, dont deux ont porté plainte, selon ces mêmes sources.
En 2023, l'une des victimes avait déposé plainte contre son ex-conjoint, né en 1969, dénonçant "des viols collectifs commis par son compagnon et des hommes qu'il invitait", avait indiqué le parquet au printemps.
Quatre autres compagnes successives de cet homme, entendues ensuite par les enquêteurs, avaient déclaré avoir subi la même chose.
Des dizaines de vidéos ont été retrouvées au domicile de l'ex-conjoint, un quinquagénaire travaillant dans la maintenance et présentant un casier judiciaire vierge selon son avocat.
L'exploitation des images a permis de caractériser l'absence de consentement des femmes, avait souligné le parquet en avril, évoquant "des hurlements de douleur".
Outre l'identification de certains participants, les vidéos ont permis de localiser des lieux de tournage : au domicile du principal mis en cause, dans des clubs libertins de la métropole bordelaise, sur la voie publique à Bordeaux mais aussi dans l'Hérault et le Gard.








