Deux jours avec Sofiane Pamart à Montréal
"Je n'ai pas envie qu'on analyse ma musique, j'ai envie qu'on la ressente." Il est le premier pianiste à avoir fait Bercy. D'une session rap sur l'orgue d'une église jusqu'à son concert, Brut a suivi Sofiane Pamart pendant deux jours à Montréal.
“Mon inspiration, c’est de faire la bande originale de leur vie”
“Moi, j’adore quand ma musique, elle rentre dans le quotidien des gens. Il y a des gens qui révisent sur ma musique, il y a des gens qui arrivent à s’endormir dessus, qui se réveillent dessus. Et ça, ça me touche beaucoup. Parce qu’à ce moment-là, j’existe plus, c’est juste ma musique qui les accompagne dans leur vie à eux. Et moi, mon inspiration, c’est de faire la bande originale de leur vie”. Brut a retrouvé le pianiste et compositeur Sofiane Pamart à Montréal pour l’un de ses concerts à l’église Saint-Jean-Baptiste, un lieu unique pour un artiste puisque l’acoustique se prête à la musique. “Moi, je suis fasciné par la capacité de l'homme à construire des monuments. Cette semaine, elle est vraiment particulière, parce que je suis en train de battre mon record de nombre de concerts dans la même semaine. Je fais neuf concerts sur les sept jours.” Un concert qu’il a beaucoup apprécié, le public étant au rendez-vous. “Là, le public était très chaud. Le public canadien, il est incroyable.” Il explique qu’à travers sa musique, son but n’est pas “de montrer quelque chose de savant ni de trop intellectualisé. Je n'ai pas envie qu'on analyse ma musique, j'ai envie qu'on la ressente”.
5 artistes qui influencent le pianiste Sofiane Pamart
Dans chacune de ses chambres d'hôtel, on retrouve un piano, indispensable pour travailler sur un “arrangement” ou si l'inspiration lui vient “en pleine nuit”. Il confie être accro et n’avoir eu qu’un chemin de vie, celui-ci. “Il était évident depuis le début et il fallait juste que je trouve ma voie et que je m’exprime dessus.” Il débute sa carrière en 2019 puis tout est allé très vite selon lui. “J'ai toujours voulu faire ça depuis que je suis petit. On se rend pas compte que ça m'a pris plus de temps que ça en a l'air. Depuis que je suis petit, je m'entraîne. Depuis que je suis enfant, je fais des auditions, je me produis devant des gens... Tout ça, on ne le voit pas, en fait. Quand je fais quelque chose en cinq minutes au piano, une nouvelle création, une nouvelle composition, en fait, c'est une vie plus cinq minutes. Il ne faut pas compter juste les cinq minutes.”
Bercy : un avant et un après
Entre son premier concert et Bercy, un an s’est écoulé. “On compte toujours le moment où ça explose, le moment de l'essor”. Premier pianiste se produisant à Bercy, un fait qui le rend très fier, il confie que de toutes les expériences qu’il a pu vivre récemment, Bercy a été la plus exceptionnelle. “Ça a changé ma vie. Il y avait un avant et un après Bercy. J'ai l'impression d'avoir accompli quelque chose qui m'apaise, aussi. Il y a eu plein de moments de rêves, de désillusions, de remontées, de rechutes, j'ai vécu toutes les étapes. Et je pense que ces étapes, elles rendent vraiment le plaisir que j'ai aujourd'hui très, très, très, très précieux. Je suis très fier aujourd'hui, parce que j'ai galéré. Et si je n’avais pas galéré, je pense que je serais pas aussi heureux”.
Mourad, 15 ans, prodige du piano
“Mon inspiration, c’est de faire la bande originale de leur vie”
“Moi, j’adore quand ma musique, elle rentre dans le quotidien des gens. Il y a des gens qui révisent sur ma musique, il y a des gens qui arrivent à s’endormir dessus, qui se réveillent dessus. Et ça, ça me touche beaucoup. Parce qu’à ce moment-là, j’existe plus, c’est juste ma musique qui les accompagne dans leur vie à eux. Et moi, mon inspiration, c’est de faire la bande originale de leur vie”. Brut a retrouvé le pianiste et compositeur Sofiane Pamart à Montréal pour l’un de ses concerts à l’église Saint-Jean-Baptiste, un lieu unique pour un artiste puisque l’acoustique se prête à la musique. “Moi, je suis fasciné par la capacité de l'homme à construire des monuments. Cette semaine, elle est vraiment particulière, parce que je suis en train de battre mon record de nombre de concerts dans la même semaine. Je fais neuf concerts sur les sept jours.” Un concert qu’il a beaucoup apprécié, le public étant au rendez-vous. “Là, le public était très chaud. Le public canadien, il est incroyable.” Il explique qu’à travers sa musique, son but n’est pas “de montrer quelque chose de savant ni de trop intellectualisé. Je n'ai pas envie qu'on analyse ma musique, j'ai envie qu'on la ressente”.
5 artistes qui influencent le pianiste Sofiane Pamart
Dans chacune de ses chambres d'hôtel, on retrouve un piano, indispensable pour travailler sur un “arrangement” ou si l'inspiration lui vient “en pleine nuit”. Il confie être accro et n’avoir eu qu’un chemin de vie, celui-ci. “Il était évident depuis le début et il fallait juste que je trouve ma voie et que je m’exprime dessus.” Il débute sa carrière en 2019 puis tout est allé très vite selon lui. “J'ai toujours voulu faire ça depuis que je suis petit. On se rend pas compte que ça m'a pris plus de temps que ça en a l'air. Depuis que je suis petit, je m'entraîne. Depuis que je suis enfant, je fais des auditions, je me produis devant des gens... Tout ça, on ne le voit pas, en fait. Quand je fais quelque chose en cinq minutes au piano, une nouvelle création, une nouvelle composition, en fait, c'est une vie plus cinq minutes. Il ne faut pas compter juste les cinq minutes.”
Bercy : un avant et un après
Entre son premier concert et Bercy, un an s’est écoulé. “On compte toujours le moment où ça explose, le moment de l'essor”. Premier pianiste se produisant à Bercy, un fait qui le rend très fier, il confie que de toutes les expériences qu’il a pu vivre récemment, Bercy a été la plus exceptionnelle. “Ça a changé ma vie. Il y avait un avant et un après Bercy. J'ai l'impression d'avoir accompli quelque chose qui m'apaise, aussi. Il y a eu plein de moments de rêves, de désillusions, de remontées, de rechutes, j'ai vécu toutes les étapes. Et je pense que ces étapes, elles rendent vraiment le plaisir que j'ai aujourd'hui très, très, très, très précieux. Je suis très fier aujourd'hui, parce que j'ai galéré. Et si je n’avais pas galéré, je pense que je serais pas aussi heureux”.
Mourad, 15 ans, prodige du piano