Brut.Talk : la fluidité du genre en 2022
Pour Elios, Adam, Ethan et Kam, la notion de genre, c'est plus que "homme" ou "femme". Dans Brut.Talk, ils discutent de leur rapport individuel au genre, la question du corps, comment Drag Race a pu les inspirer ou du rôle de Tinder dans l'acceptation de soi…
“Je pense que personne est 100% femme ou 100% homme”
“On construit notre masculinité, féminité, comme on l’entend. Il n’y a pas de définition propre” explique Ethan, trans masculin, il/ lui. Une vision que partage Kam, homme cisgenre et drag queen, il/ lui, elle/ elle: “Je pense que personne est 100% femme ou 100% homme. On a tous une part de l'un, une part de l'autre et mélangé. Il y a plein de degrés, c'est vraiment un nuancier”. Avec Elios et Adam, ils partagent leurs différentes expériences du genre et de l’identité.
Femmes trans, Jade et Jade parlent de l'hypersexualisation qu'elles subissent
Né homme, Kam s’est toujours senti attiré par ce qui était considéré comme féminin. “Je me souviens quand j’étais petit, en primaire, j’allais au carnaval de l’école, en fée, en princesse”. À l'adolescence, il a essayé de se conformer aux normes pour se protéger des insultes et des critiques. Aujourd'hui, il se sent bien dans son corps d'homme et n'a pas envie de transitionner, mais il a besoin d’exprimer sa féminité. C’est ce qu’il exprime à travers le drag. Il a notamment été casté pour participer à l’émission Drag Race France.
L’histoire de Naaz Joshin, première reine de beauté trans
“A partir du moment où on l’assume, ta vie peut commencer”
Elios est trans non-binaire, il/ lui. Il se rappelle qu'enfant, il ne se considérait pas comme une petite fille. Pendant longtemps, il s'est dit qu'il y avait quelque chose qui clochait, mais il ne savait pas quoi. Il a donc commencé à se demander ce qu'il était réellement et s'est dit qu'il n'était ni une fille ni un homme. C'est ainsi qu'il a découvert le terme “non-binaire” qui décrivait sa situation. Elios se définit comme une personne sans genre et navigue entre la masculinité et la féminité. Pour l’accompagner dans sa transition, il a aujourd’hui fait le choix de prendre des hormones. “Je prends de la testostérone, car j’avais besoin de sortir du carcan ‘femme’”.
Retour sur les 5 moments marquants de l'univers du "drag"
Adam est trans masculin. Il partage son parcours: “Ma transidentité, je l’ai toujours su. Sauf qu’à l’époque ça me faisait peur, donc je l’ai refoulée”. Il y a trois ans, il a compris que le vrai problème était son identité de genre. Il a alors décidé de commencer sa transition pour enfin être heureux et vivre pleinement sa vie. “A partir du moment où on sait qui on est, et on l’assume et on dit aux gens: Je suis comme ça, point, c’est là où ta vie commence, et plus rien ne peut t’arrêter” affirme Adam.
“Je pense que personne est 100% femme ou 100% homme”
“On construit notre masculinité, féminité, comme on l’entend. Il n’y a pas de définition propre” explique Ethan, trans masculin, il/ lui. Une vision que partage Kam, homme cisgenre et drag queen, il/ lui, elle/ elle: “Je pense que personne est 100% femme ou 100% homme. On a tous une part de l'un, une part de l'autre et mélangé. Il y a plein de degrés, c'est vraiment un nuancier”. Avec Elios et Adam, ils partagent leurs différentes expériences du genre et de l’identité.
Femmes trans, Jade et Jade parlent de l'hypersexualisation qu'elles subissent
Né homme, Kam s’est toujours senti attiré par ce qui était considéré comme féminin. “Je me souviens quand j’étais petit, en primaire, j’allais au carnaval de l’école, en fée, en princesse”. À l'adolescence, il a essayé de se conformer aux normes pour se protéger des insultes et des critiques. Aujourd'hui, il se sent bien dans son corps d'homme et n'a pas envie de transitionner, mais il a besoin d’exprimer sa féminité. C’est ce qu’il exprime à travers le drag. Il a notamment été casté pour participer à l’émission Drag Race France.
L’histoire de Naaz Joshin, première reine de beauté trans
“A partir du moment où on l’assume, ta vie peut commencer”
Elios est trans non-binaire, il/ lui. Il se rappelle qu'enfant, il ne se considérait pas comme une petite fille. Pendant longtemps, il s'est dit qu'il y avait quelque chose qui clochait, mais il ne savait pas quoi. Il a donc commencé à se demander ce qu'il était réellement et s'est dit qu'il n'était ni une fille ni un homme. C'est ainsi qu'il a découvert le terme “non-binaire” qui décrivait sa situation. Elios se définit comme une personne sans genre et navigue entre la masculinité et la féminité. Pour l’accompagner dans sa transition, il a aujourd’hui fait le choix de prendre des hormones. “Je prends de la testostérone, car j’avais besoin de sortir du carcan ‘femme’”.
Retour sur les 5 moments marquants de l'univers du "drag"
Adam est trans masculin. Il partage son parcours: “Ma transidentité, je l’ai toujours su. Sauf qu’à l’époque ça me faisait peur, donc je l’ai refoulée”. Il y a trois ans, il a compris que le vrai problème était son identité de genre. Il a alors décidé de commencer sa transition pour enfin être heureux et vivre pleinement sa vie. “A partir du moment où on sait qui on est, et on l’assume et on dit aux gens: Je suis comme ça, point, c’est là où ta vie commence, et plus rien ne peut t’arrêter” affirme Adam.