Quelque 150 rassemblements et cortèges sont prévus à travers la France, selon les organisateurs.
À Paris, les autorités anticipent la présence de 5 000 à 10 000 personnes. Elles s'attendent à de petits rassemblements de fonctionnaires devant leurs lieux de travail ou les ministères.
Ils convergeront ensuite place de la Bourse où la manifestation parisienne doit s'élancer à compter de 14 heures.
Au niveau national, la mobilisation s'annonce modeste. A priori seuls les adhérents et sympathisants des organisations syndicales appelant à cette journée d'action seront mobilisés.
Ni la CFDT ni FO n'en font partie.
"De l'argent, il y en a"
Le mot d'ordre lancé par la CGT est : "De l'argent, il y en a : dans les poches des ultra-riches et du patronat".
Pour la secrétaire générale de la FSU Caroline Chevé, "la question qui se pose aujourd'hui, c'est celle de la pérennité de nos services publics, confrontés à "une crise d'attractivité" à cause de la faiblesse des salaires.
"Il faut un budget, mais pas à n'importe quel prix", a-t-elle ajouté mardi sur France Inter.
"Un budget qui impose une violente cure d'austérité aux travailleurs et aux travailleuses et qui nous impose une année noire en 2026, ça serait non seulement un budget injuste et violent (...), mais un budget mauvais pour l'économie, avec un effet récessif très important parce que des travailleurs et des travailleuses dont le pouvoir d'achat baisse, ça veut dire moins de consommation", a-t-elle développé.
"Les milieux associatifs, en tout cas, les associations de solidarité, sont également vent debout" contre ce projet de budget, avait également déclaré jeudi Dominique Vienne, responsable d'ATD Quart Monde.
Dans les transports
Le mouvement social devrait avoir peu d'impact sur les transports, selon les prévisions de trafic annoncées par le ministre Philippe Tabarot.
Sur le réseau ferré, le trafic TGV devrait être "normal", mais des "perturbations locales" sont à prévoir sur le réseau grandes lignes Intercités, sur certains trains régionaux TER, en Occitanie notamment, ainsi que sur la ligne du RER C en Ile-de-France, a indiqué le ministre.
En Ile-de-France, la circulation des métros, bus, tramways et RER gérés par la RATP devrait être "normale", selon lui.
Côté éducation, la FSU-Snuipp, principal syndicat d'enseignants du premier degré, n'était pas en mesure d'estimer le nombre de grévistes, ne disposant que de "très peu de remontées" de sa base.








