Andréa a fui la guerre en Ukraine, elle a fini au CELSA

"Là c'était la dernière ligne. Soit on restait là et on mourait, soit on quittait." Andréa Nahi est une jeune étudiante qui a fui la guerre russe en Ukraine pour rejoindre en France et intégrer le CELSA. Pour Brut, elle nous raconte.

“Il faut persévérer, il faut aller au bout”


“On nous met la pression parce qu’on nous faisait savoir que l’armée russe s’approchait. Et généralement, quand c’est comme ça, soit vous partez, vous devez aller dans un métro, soit, bon, ce sont les bombes.” Andréa Nahi a quitté l’Ukraine en plein milieu de ses études. Née en Côte d’Ivoire, elle part étudier l’économie internationale en Ukraine, après son bac. Sauf que le pays, déjà en conflit avec la Russie, entre en guerre. “Je me réveille et j’entends des tirs. Je me suis dit ‘wow’ et on entendait les voisins qui étaient en train de prendre leurs affaires, des voitures qui démarraient, des valises”, se rappelle la jeune femme.
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Elle arrive à quitter tant bien que mal le conflit entre la Russie et l'Ukraine pour rejoindre la France. "Quand je suis arrivée, je ne dirais pas que tout a été rose, non. Il y avait certaines universités qui ne pouvaient pas me prendre, malheureusement, parce que soit l’effectif était au complet, soit je m’y étais prise un peu trop tard. Donc du coup, c’était le 5 juillet, il y a Campus France qui a mis en place une liste d’universités où on pouvait postuler, spécialement nous, les étudiants qui étaient en Ukraine”, explique Andréa. “Et à ma grande surprise, je vois que le CELSA me répond en me disant : ‘Mademoiselle Nahi, vous êtes acceptée’. (…) J’étais tellement surprise! (…) Il faut toujours se dire que demain est mieux”, conclut-elle.
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