Éboueur en grève, Ludovic raconte son quotidien
"Travailler aussi longtemps, ça ne va pas être possible." Éboueur, Ludovic est en grève depuis une semaine contre la réforme des retraites. Pour Brut, il raconte son quotidien
"Être éboueur, c'est beaucoup de pénibilité"
Il s’appelle Ludovic Franceschet, il a 47 ans et il est éboueur à la ville de Paris. Depuis une semaine, il fait partie des autres professionnels du secteur à faire grève contre la réforme des retraites, qui allonge l'âge de départ. "Les revendications, elles sont simples : le départ d’un éboueur, actuellement, c’est 57 ans et là, avec la réforme, ils nous feraient partir à 59 ans". Pour Ludovic, travailler aussi longtemps n'est pas possible : "Le quotidien d’un éboueur c’est de ramasser des déchets, de travailler à rendre les rues propres, et pour être dans de bonnes conditions, il faut une bonne condition physique".
Une chorégraphie contre la réforme des retraites à Paris
Pour Ludovic, travailler deux ans de plus n'est pas envisageable, compte tenu de la pénibilité de son emploi.. Les odeurs, les intempéries, le port de charges lourdes sont des paramètres à prendre en compte. Les gestes répétitifs peuvent amener à une fatigue et des problèmes de santé comme les doigts paralysés, des douleurs aux genoux avec la montée et descente du camion. Le bruit rajoute également du stress aux journées de ces professionnels : "Le stress dans Paris, il y en a énormément. Il y a beaucoup de bruit, aussi. En ville, on travaille dans le brouhaha". Un emploi qui, de plus, se complique selon certaines saisons : "Là, il va y avoir les canicules. Du coup, travailler dans la chaleur, on étouffe".
En 1995, le gouvernement cédait sur les retraites face aux grèves
Un salaire généralement situé autour de 1500 euros net
Selon Ludovic, c’est la nature des horaires décalés et le salaire qui n'est "pas assez", toutes ces conditions de travail difficiles qui ne sont pas prises en compte dans cette réforme. Le seul moyen pour Ludovic de se battre contre cette réforme est la grève, comme beaucoup d'autres corps de métier dont la pénibilité est oubliée.
Élisabeth Borne justifie sa réforme des retraites
Tous les arrondissements parisiens ne sont pas concernés par la grève. Les collectes de dix des vingt arrondissements sont gérées par des sociétés privées.
Plusieurs autres villes sont touchées par cette grève, comme Nantes, Le Havre, Metz ou Saint-Brieuc. La CGT a voté la reconduction de la grève à Paris jusqu’au lundi 20 mars.
"Être éboueur, c'est beaucoup de pénibilité"
Il s’appelle Ludovic Franceschet, il a 47 ans et il est éboueur à la ville de Paris. Depuis une semaine, il fait partie des autres professionnels du secteur à faire grève contre la réforme des retraites, qui allonge l'âge de départ. "Les revendications, elles sont simples : le départ d’un éboueur, actuellement, c’est 57 ans et là, avec la réforme, ils nous feraient partir à 59 ans". Pour Ludovic, travailler aussi longtemps n'est pas possible : "Le quotidien d’un éboueur c’est de ramasser des déchets, de travailler à rendre les rues propres, et pour être dans de bonnes conditions, il faut une bonne condition physique".
Une chorégraphie contre la réforme des retraites à Paris
Pour Ludovic, travailler deux ans de plus n'est pas envisageable, compte tenu de la pénibilité de son emploi.. Les odeurs, les intempéries, le port de charges lourdes sont des paramètres à prendre en compte. Les gestes répétitifs peuvent amener à une fatigue et des problèmes de santé comme les doigts paralysés, des douleurs aux genoux avec la montée et descente du camion. Le bruit rajoute également du stress aux journées de ces professionnels : "Le stress dans Paris, il y en a énormément. Il y a beaucoup de bruit, aussi. En ville, on travaille dans le brouhaha". Un emploi qui, de plus, se complique selon certaines saisons : "Là, il va y avoir les canicules. Du coup, travailler dans la chaleur, on étouffe".
En 1995, le gouvernement cédait sur les retraites face aux grèves
Un salaire généralement situé autour de 1500 euros net
Selon Ludovic, c’est la nature des horaires décalés et le salaire qui n'est "pas assez", toutes ces conditions de travail difficiles qui ne sont pas prises en compte dans cette réforme. Le seul moyen pour Ludovic de se battre contre cette réforme est la grève, comme beaucoup d'autres corps de métier dont la pénibilité est oubliée.
Élisabeth Borne justifie sa réforme des retraites
Tous les arrondissements parisiens ne sont pas concernés par la grève. Les collectes de dix des vingt arrondissements sont gérées par des sociétés privées.
Plusieurs autres villes sont touchées par cette grève, comme Nantes, Le Havre, Metz ou Saint-Brieuc. La CGT a voté la reconduction de la grève à Paris jusqu’au lundi 20 mars.