Au stade avec Steve Savidan à Valenciennes
AU STADE AVEC… Il a été éboueur, barman et... footballeur, jusqu'à jouer en équipe de France. On est allé au stade (et au bar) à Valenciennes avec Steve Savidan, une ville qu'il a marquée de son empreinte, et dans laquelle il est considéré comme une "icône". Une série Brut, soutenue par Betclic.
“Dans le Nord, il y a une réelle ferveur du sport en général”. Brut a suivi une journée l’ancien joueur de football international, Steve Savidan. Originaire d’Angers, il découvre ce sport à l’ASPTT Angers et à l’Intrépide d’Angers. Il se forme au SCO Angers. Afin de gagner sa vie, Steve Savidan multiplie en parallèle les petits boulots : il est éboueur, serveur… Plus tard, entre 2004 et 2008, il rejoint le club de football de Valenciennes. A l’aube de la saison 2004-2005, il inscrit 19 buts. Il devient ainsi le meilleur buteur du championnat et il reçoit le titre de champion de France du National avec le club de Valenciennes. Un succès qui se confirmera la saison suivante. Pour de nombreux habitants de Valenciennes, il devient l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du club.
“On fait partie de la génération des footeux qui étaient des salariés d'une entreprise du Valenciennois et qui vivaient dans la ville”
A l’époque, Steve Savidan ouvre un bar-restaurant à Valenciennes, qu’il nomme le K9 : le “K” est pour Karine, sa femme, et le “9” pour le numéro qu’il arbore sur le terrain. En passant devant l’établissement, l’ancien joueur commente : “Avant ça s'appelait le K9, ici. En fait, quand je jouais en National, je préparais déjà ma reconversion. Et donc j'avais ouvert le bar qui s'appelait le K9 à l'époque. Quand on est montés en Ligue 2, j'avais mon bar, mon projet de reconversion et Antoine Kombouaré arrive, entretien de début de saison, et me dit : "T'es footballeur ou t'es barman ?” "Bah, je fais un peu des deux parce que je ne sais pas lequel va marcher le plus”. Il me fait : "Non, mais tu fais quoi ? Bar-restaurant ?” “Bah, j'emmène mon fils à l'école, j'ouvre le bar tôt et après, je vais à l'entraînement." Ca a tenu même jusqu'en Ligue 1, parce qu'après, on est montés en Ligue 1 et j'avais toujours mon bar, je l'ouvrais aussi et je servais le midi, et le soir aussi !”
Dans la tête d'un footballeur pendant un tir au but
“J'ai joué au Stade de France à 30 ans, on peut se dire que c'est impossible à faire. Bah si, en fait, c'est possible”
Quand il retourne à Valenciennes, Steve Savidan connaît tout le monde. “Parce qu'on fait partie de la génération des footeux où les footeux étaient des salariés d'une entreprise du Valenciennois et qui vivaient dans la ville. Les joueurs, aujourd'hui, de foot pensent qu'ils sont en dehors de la vie. Et ici on avait, on avait des présidents Decourrière, Jean-Louis Borloo, qui, quand tu signais ton contrat, te disaient : “Vous habitez dans le Valenciennois, vos enfants vont à l'école à Valenciennes, vous faites vos courses à Valenciennes, vos magasins, c'est à Valenciennes." Donc en fait, on vivait dans la ville et ça casse le truc. Et en fait, on revient à des choses beaucoup plus sympa. On se balade dans la ville, il n'y a pas de souci. Et tous les anciens, c'est un peu pareil” explique l’ancien joueur de football.
Amel Majri : Footballeuse pro et maman
Ce soir, l’ancien footballeur assiste au match qui oppose Valenciennes à Paris FC. “Aujourd'hui, c'est le moment où Valenciennes, le VAFC, peut, peut-être, avoir un regain d'énergie avec cette Coupe de France. Et puis vivre aussi des émotions” commente Steve Savidan. A propos de son parcours, il déclare qu’il a “fait quelque chose d'extraordinaire, sans avoir un parcours extraordinaire et qu’il a mis au centre de sa vie, le travail. Je suis arrivé quand même en équipe de France, sans aucune sélection de jeunes. J'ai joué au Stade de France à 30 ans, on peut se dire que c'est impossible à faire. Bah si, en fait, c'est possible”. C’est un succès ce soir pour le club valenciennois face au club de Paris FC. “C'est top que cette victoire arrive au bon moment, contre une équipe qui joue en Ligue 2, donc dans le même championnat que Valenciennes. C'est vraiment top. C'est quand même assez rare, donc faut savoir en profiter. Et puis allez VA !” conclut l’ancien joueur international.
“Dans le Nord, il y a une réelle ferveur du sport en général”. Brut a suivi une journée l’ancien joueur de football international, Steve Savidan. Originaire d’Angers, il découvre ce sport à l’ASPTT Angers et à l’Intrépide d’Angers. Il se forme au SCO Angers. Afin de gagner sa vie, Steve Savidan multiplie en parallèle les petits boulots : il est éboueur, serveur… Plus tard, entre 2004 et 2008, il rejoint le club de football de Valenciennes. A l’aube de la saison 2004-2005, il inscrit 19 buts. Il devient ainsi le meilleur buteur du championnat et il reçoit le titre de champion de France du National avec le club de Valenciennes. Un succès qui se confirmera la saison suivante. Pour de nombreux habitants de Valenciennes, il devient l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du club.
“On fait partie de la génération des footeux qui étaient des salariés d'une entreprise du Valenciennois et qui vivaient dans la ville”
A l’époque, Steve Savidan ouvre un bar-restaurant à Valenciennes, qu’il nomme le K9 : le “K” est pour Karine, sa femme, et le “9” pour le numéro qu’il arbore sur le terrain. En passant devant l’établissement, l’ancien joueur commente : “Avant ça s'appelait le K9, ici. En fait, quand je jouais en National, je préparais déjà ma reconversion. Et donc j'avais ouvert le bar qui s'appelait le K9 à l'époque. Quand on est montés en Ligue 2, j'avais mon bar, mon projet de reconversion et Antoine Kombouaré arrive, entretien de début de saison, et me dit : "T'es footballeur ou t'es barman ?” "Bah, je fais un peu des deux parce que je ne sais pas lequel va marcher le plus”. Il me fait : "Non, mais tu fais quoi ? Bar-restaurant ?” “Bah, j'emmène mon fils à l'école, j'ouvre le bar tôt et après, je vais à l'entraînement." Ca a tenu même jusqu'en Ligue 1, parce qu'après, on est montés en Ligue 1 et j'avais toujours mon bar, je l'ouvrais aussi et je servais le midi, et le soir aussi !”
Dans la tête d'un footballeur pendant un tir au but
“J'ai joué au Stade de France à 30 ans, on peut se dire que c'est impossible à faire. Bah si, en fait, c'est possible”
Quand il retourne à Valenciennes, Steve Savidan connaît tout le monde. “Parce qu'on fait partie de la génération des footeux où les footeux étaient des salariés d'une entreprise du Valenciennois et qui vivaient dans la ville. Les joueurs, aujourd'hui, de foot pensent qu'ils sont en dehors de la vie. Et ici on avait, on avait des présidents Decourrière, Jean-Louis Borloo, qui, quand tu signais ton contrat, te disaient : “Vous habitez dans le Valenciennois, vos enfants vont à l'école à Valenciennes, vous faites vos courses à Valenciennes, vos magasins, c'est à Valenciennes." Donc en fait, on vivait dans la ville et ça casse le truc. Et en fait, on revient à des choses beaucoup plus sympa. On se balade dans la ville, il n'y a pas de souci. Et tous les anciens, c'est un peu pareil” explique l’ancien joueur de football.
Amel Majri : Footballeuse pro et maman
Ce soir, l’ancien footballeur assiste au match qui oppose Valenciennes à Paris FC. “Aujourd'hui, c'est le moment où Valenciennes, le VAFC, peut, peut-être, avoir un regain d'énergie avec cette Coupe de France. Et puis vivre aussi des émotions” commente Steve Savidan. A propos de son parcours, il déclare qu’il a “fait quelque chose d'extraordinaire, sans avoir un parcours extraordinaire et qu’il a mis au centre de sa vie, le travail. Je suis arrivé quand même en équipe de France, sans aucune sélection de jeunes. J'ai joué au Stade de France à 30 ans, on peut se dire que c'est impossible à faire. Bah si, en fait, c'est possible”. C’est un succès ce soir pour le club valenciennois face au club de Paris FC. “C'est top que cette victoire arrive au bon moment, contre une équipe qui joue en Ligue 2, donc dans le même championnat que Valenciennes. C'est vraiment top. C'est quand même assez rare, donc faut savoir en profiter. Et puis allez VA !” conclut l’ancien joueur international.