"La victime de l’assassinat avait déposé plainte à deux reprises contre son ancien concubin", une première fois mi-juillet au commissariat de Saint-Malo pour dire qu'il "lui envoyait de nombreux messages, tentait de la joindre fréquemment par téléphone et se présentait régulièrement à son domicile" après leur séparation, et une seconde fois le 2 août à la la gendarmerie de Châteauneuf-d’Ille-et-Vilaine car elle "suspectait son ancien concubin d’avoir dégradé son véhicule", selon le communiqué du procureur.
Dans sa première plainte, la victime "affirmait ne jamais avoir été victime de violences physiques, verbale ou sexuelle ni de menace de mort de la part de l’intéressé".
Gendarmes menacés avec une machette
L'homme avait agressé son ex-compagne de 39 ans à l'arme blanche dans la rue, dans la nuit de vendredi à samedi. Il avait été ensuite localisé à son domicile.
Lorsque les gendarmes avaient tenté de l'interpeller, il les avait menacé avec une machette et avait eu "une attitude active très menaçante à l’égard des militaires de la gendarmerie", selon le communiqué. Après avoir tenté de le repousser avec un taser, un gendarme avait fait usage de son arme.
En 2023, 96 femmes ont été victimes de féminicide conjugal en France, un chiffre en baisse de 19% par rapport à 2022, selon le dernier bilan du ministère de l'Intérieur publié fin novembre 2024.