Celle-ci a d'abord fait état d'un seul tir, avant de mentionner deux projectiles au total tirés au-dessus de la mer Jaune.
L'objectif de cet exercice était d'évaluer "la posture de riposte et la capacité de combat des sous-unités de missiles de longue portée", a dit KCNA.
Les médias d'État ont diffusé des photos des missiles en cours de lancement et atteignant leur cible.
Selon l'état-major interarmées de Séoul, les missiles ont été tirés dimanche à 8H00 (23H00 GMT samedi) depuis la région de Sunan, près de la capitale Pyongyang.
Ils ont volé pendant plus de deux heures, a précisé KCNA.
Toujours selon KCNA, Kim Jong Un a déclaré que le gouvernement et le parti au pouvoir "consacreraient comme toujours tous leurs efforts au développement illimité et soutenu de la force de combat nucléaire de l'État".
Sous-marin à propulsion nucléaire
La Corée du Nord avait procédé à un essai de missile balistique le 6 novembre, un peu plus d'une semaine après que le président américain Donald Trump, en visite dans la région, avait fait part de son intérêt pour une rencontre avec le dirigeant nord-coréen. Mais Pyongyang n'avait pas répondu à cette offre.
M. Trump venait alors d'approuver le projet de la Corée du Sud de construire un sous-marin à propulsion nucléaire.
Selon les analystes, ce projet de Séoul de se doter d'un submersible à propulsion atomique risquait de susciter une réaction agressive de la part de Pyongyang.
La Corée du Nord a considérablement intensifié ses essais de missiles ces dernières années. Ceci, selon les analystes, afin d'améliorer les capacités de frappe de précision, de défier les Etats-Unis et la Corée du Sud et de tester des armes avant d'éventuellement les exporter vers la Russie.
Depuis l'échec du sommet de 2019 entre MM. Kim et Trump sur les questions de la dénucléarisation et de l'allègement des sanctions, la Corée du Nord s'est présentée à plusieurs reprises comme une puissance nucléaire "irréversible".
Kim Jong Un a depuis été encouragé par la guerre en Ukraine, obtenant le soutien crucial de Moscou après y avoir envoyé des milliers de soldats combattre aux côtés des forces russes.








