Rachida Dati "a toute sa place au gouvernement", assure la porte-parole de l’exécutif

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Rachida Dati "a toute sa place au gouvernement", a assuré vendredi la porte-parole de l'exécutif Maud Bregeon au lendemain des perquisitions menées au domicile de la ministre de la Culture ainsi que dans sa mairie du 7e arrondissement dans le cadre d'une enquête pour corruption dans l'affaire GDF Suez.
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"Rachida Dati a toujours clamé son innocence et Rachida Dati est évidemment présumée innocente (...) Il n'y a pas de sujet", a balayé sur RTL Maud Bregeon à propos des enquêtes judiciaires concernant la ministre.

La candidate LR à la mairie de Paris est déjà renvoyée dans un autre dossier devant le tribunal correctionnel en septembre 2026 pour corruption et trafic d'influence aux côtés de Carlos Ghosn. Elle est enfin visée par une enquête concernant une éventuelle non-déclaration de bijoux de luxe.

299 000 euros d'honoraires

Dans l'affaire ayant déclenché les perquisitions de jeudi, Rachida Dati est soupçonnée d'avoir perçu 299 000 euros d'honoraires de GDF Suez quand elle était députée européenne (2009-2019), sans en déclarer la provenance au Parlement européen, comme l'a signalé une source proche du dossier à l'AFP.

L'information judiciaire est ouverte "notamment des chefs de corruption active et passive, trafic d'influence, détournement de fonds publics, recel et blanchiment de ces délits en lien avec l'exercice du mandat de parlementaire européen de Madame Rachida Dati", écrit ainsi le procureur de la République financier, Jean-François Bohnert, dans un communiqué.

Ces perquisitions s'inscrivent dans le cadre "d'une information judiciaire ouverte le 14 octobre et confiée à deux juges d'instruction du pôle économique et financier du tribunal judiciaire de Paris", peut-on encore lire. 

Maître Olivier Pardo, un des avocats de Mme Dati, sondé par l'AFP, s'est refusé à tout commentaire. Ses autres conseils n'ont pas donné suite ou ne pouvaient communiquer dans l'immédiat.

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