Le quotidien de Morgane, 26 ans, spécialiste covering

"Les clients me disent : 'Je pensais que vous étiez l'hôtesse d'accueil'…" Pourtant, cet atelier, c'est le sien. À 26 ans, Morgane Quetier est experte covering, une technique pour relooker les voitures. Brut l'a suivie.

“Le covering, c'est donner une personnalité à travers sa voiture”


“J’aime pas quand on me dit que je fais du tuning”. Morgane Quetier a 16 ans. Elle est responsable d’un centre de covering de voitures et réalise elle-même des coverings. “Le tuning, pour moi, c'est vraiment modifier sa voiture dans sa globalité. Par exemple, rajouter un aileron surdimensionné à derrière, une lame avant qui touche pratiquement le sol, etc. Alors que, pour moi, le covering, c'est la partie uniquement esthétique. C'est donner une personnalité à travers sa voiture”.
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La jeune femme partage son quotidien sur TikTok et Instagram. “J'ai commencé à me filmer. Et sans que je ne le veuille vraiment, ça a commencé à prendre. J'ai commencé à avoir des retours. Les clients étaient intéressés, ils posaient plein de questions. Je pense qu'aussi ça m'a donné confiance en moi, en me disant : “En fait, regarde. T'es légitime dans ce que tu fais. Tu travailles bien" explique Morgane Quetier.
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"Je me rends compte qu'en fait, ça plaît énormément aux femmes"


“Maintenant, j'arrive aussi avec plus d'assurance devant le client. Et quand je leur dis: "C'est moi qui pose le film." Ils me disent : "Ah bon, c'est vous ? Ah, mais moi je pensais que vous étiez à l'accueil ou secrétaire." "Euh, non, non. Je suis responsable du centre et c'est moi qui pose, en plus." "Ah d'accord ! Ah bah excusez-moi…" Il lui arrive parfois encore de devoir faire face à des remarques sexistes.
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En partageant son quotidien d'experte covering automobile sur les réseaux sociaux, Morgane Quetier s’étonne de voir les nombreux retours de jeunes femmes, intéressées par le domaine. “Je ne pensais pas qu'il y avait un réel attrait dans ce métier mais je n'ai que des femmes qui me demandent: “Mais comment t'as fait?" "Ah, c'est mon métier de rêve! Et c'est ça le problème : on est dans le domaine de l'automobile, qui est très genré, même si on aimerait que ça soit autrement. Et finalement, les filles, elles se disent: "Je ne sais pas si c'est vraiment fait pour moi." Je me rends compte qu'en fait, ça plaît énormément aux femmes et franchement, je ne m'y attendais pas autant”.
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