Surveillante poignardée : Macron déplore "un déferlement de violence insensé"

Crédit : Chesnot/Getty Images
Emmanuel Macron a déploré "un déferlement de violence insensé" après le meurtre d'une surveillante poignardée mardi matin à l'entrée d'un collège à Nogent, en Haute-Marne.
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"Alors qu'elle veillait sur nos enfants à Nogent, une assistante d'éducation a perdu la vie, victime d'un déferlement de violence insensé. Tous, nous sommes aux côtés de sa famille, de ses proches, de ses collègues et de l'ensemble de la communauté éducative. La Nation est en deuil et le gouvernement mobilisé pour faire reculer le crime", a écrit le chef de l'Etat sur X.

Le chef de l'État a été immédiatement critiqué pour avoir dénoncé durant le week-end le "brainwashing" (lavage de cerveau) et la tendance de certains politiques à surexploiter chaque faits divers à des fins politiciennes.

La surveillante agressée au couteau dans un collège est décédée

Les autres réactions

"Hier, vous dénonciez 'ceux qui brainwashent sur les derniers faits divers'. Les Français subissent à la fois la violence d'en bas et le mépris d'en haut: on ne peut plus tolérer cette alliance insupportable de la sauvagerie sur le terrain et du déni à la tête de l'État", a affirmé sur X le président du Rassemblement national Jordan Bardella.

Plusieurs autres personnalités politiques, notamment à droite et à l'extrême droite, ont également rapidement réagi à la mort de cette femme, âgée de 31 ans, lors d'un contrôle de sac devant un collège. L'auteur des coups de couteau, un élève de 15 ans, a été aussitôt interpellé et placé en garde à vue. 

Dans un message posté sur X, la cheffe des députés du RN Marine Le Pen a dénoncé une "désacralisation de la vie", une "banalisation de l'ultraviolence, encouragée par l'apathie des pouvoirs publics à y mettre fin". 

"Comme mère, comme citoyenne, je sais ce que l'on attend de l'École: qu'elle soit un lieu sûr, exigeant, protecteur. Aucun mot n'est à la hauteur de l'horreur de la mort de la surveillante poignardée par un élève en Haute-Marne", a estimé la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet également sur X. 

Le chef des communistes Fabien Roussel a de son côté évoqué son "horreur" et sa "profonde émotion" face à ce meurtre. "L'école et ceux qui la défendent doivent être protégés de la violence", a-t-il enjoint.

"La mort de l'assistante d'éducation poignardée par un élève de l'établissement où elle travaillait, à Nogent, est absolument terrible. Elle horrifie et elle nous glace", a déclaré de son côté Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale.

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