Trump dit ne pas savoir s'il doit respecter la Constitution

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Donald Trump a dit ne pas savoir s'il devait respecter la Constitution américaine, tout en affirmant ne pas "chercher" à faire un troisième mandat à la Maison Blanche, lors d'une interview sur NBC diffusée dimanche.
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"Je ne sais pas", a répondu le président américain, à la question de savoir s'il pensait devoir respecter la Constitution des Etats-Unis.

"J'ai de brillants avocats qui travaillent pour moi, et ils vont évidemment suivre ce que la Cour suprême a dit", a-t-il toutefois ajouté.

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Egalement interrogé pour savoir si les étrangers présents sur le sol américain devaient bénéficier d'une procédure judiciaire régulière, comme le prévoit la Constitution, le milliardaire républicain a déclaré: "Je ne suis pas avocat. Je ne sais pas."

Donald Trump a fait de la lutte contre l'immigration irrégulière une priorité absolue, parlant d'"invasion" par des "criminels venus de l'étranger" et mettant en scène des opérations de police.

Pas de troisième mandat ?

Mais plusieurs de ses décisions ont été bloquées par des juges. Des tribunaux et cours d'appel fédéraux ainsi que la Cour suprême ont déjà bloqué provisoirement le recours à une loi de 1798 sur "les ennemis étrangers", jusqu'alors utilisée exclusivement en temps de guerre et réutilisée par l'administration Trump, au motif que les personnes expulsées devaient pouvoir faire valoir leurs droits. Ces décisions judiciaires ont suscité la fureur du républicain, qui estime "impossible qu'il y ait des procès pour des millions et des millions" d'immigrés. 

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Le président, qui a multiplié les allusions sur l'hypothèse d'un troisième mandat depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, a par ailleurs semblé rejeter cette éventualité - interdite par la Constitution.

"Ce n'est pas ce que je cherche à faire", a-t-il affirmé dimanche. 

"Je souhaite passer quatre très bonnes années et laisser la place à quelqu'un d'autre, idéalement un grand républicain", a ajouté Donald Trump, qui a cité son vice-président JD Vance et son secrétaire d'Etat Marco Rubio comme potentiels successeurs. 

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