Nouveau service national : il ne s'agit pas d'"envoyer nos jeunes en Ukraine", assure Emmanuel Macron

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Selon des sources concordantes, Emmanuel Macron devrait annoncer jeudi l'instauration d'un service militaire volontaire (SMV).
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Emmanuel Macron a assuré mardi sur RTL que le nouveau service national volontaire, qu'il s'apprête à annoncer, n'implique aucunement d'"envoyer nos jeunes en Ukraine".

Le chef de l'Etat a confirmé qu'il préciserait jeudi "la transformation du service national universel vers une nouvelle forme", sans fournir plus de précisions.

"Il faut vraiment, en tout cas tout de suite, supprimer toute idée confuse qui consisterait à dire qu'on va envoyer nos jeunes en Ukraine. C'est pas du tout le sens de cette affaire", a-t-il insisté.

"Renforcer le pacte armée-Nation"

Emmanuel Macron se rendra jeudi sur un site de l'armée de terre à Varces (Isère), au sein de la 27e Brigade d'infanterie de montagne (BIM), afin d'annoncer un "nouveau cadre pour servir au sein de nos armées" et répondre à  l'"envie d'engagement" de la jeunesse. "Il est très clair que nous devons renforcer le pacte armée-Nation", a plaidé le chef de l'Etat.

Selon des sources concordantes, Emmanuel Macron devrait annoncer jeudi l'instauration d'un service militaire volontaire (SMV).

Sa mise en oeuvre devrait commencer modestement, avec 2 000 à 3 000 personnes la première année, avant une "montée en puissance" avec un objectif à terme de 50 000 par an, estimait récemment une source ayant connaissance du dossier. D'après plusieurs médias, la durée envisagée serait de 10 mois et il serait rémunéré à hauteur de plusieurs centaines d'euros.

La mobilisation sur la base du volontariat d'une partie d'une classe d'âge pourrait servir à répondre aux besoins d'"acquérir la masse" nécessaire pour tenir dans la durée en cas de conflit, avait estimé cet été le général Pierre Schill, chef d'état-major de l'armée de Terre.

Le service militaire a été obligatoire en France pendant près de deux siècles jusqu'à sa suppression en 1997 par le président Jacques Chirac pour laisser place à une armée de métier.

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