Selon les éléments communiqués par le procureur de la République de Montpellier, Fabrice Bélargent, à l'AFP, le corps de la femme, "allongée sur le dos, présentait un orifice en plein milieu du thorax".
L'homme à son côté, "identifié comme étant son ex-compagnon, (...) présentait lui une plaie au niveau du cœur ", précise le magistrat, en soulignant que l'homme "enlaçait" son ex-compagne. C'est à quelques centimètres d'un bras de l'homme qu'a été retrouvée l'arme, "un fusil à canon scié à deux coups".
Si les premiers éléments montrent que le couple était séparé et que l'homme vivait à Sète, l'enquête devra préciser s'il s'agit d'un féminicide ou d'un double meurtre par un agresseur extérieur.
"Pas de trace de lutte"
"Aucune procédure se rapportant à des faits de violences conjugales n'était en cours", précise le procureur de Montpellier, en ajoutant que "l'appartement ne présentait pas de trace de lutte et que les traces de sang étaient toutes localisées sur le lieu de découverte des cadavres".
Les gendarmes avaient été alertés, peu après minuit dans la nuit de samedi à dimanche, par un voisin qui avait entendu une double détonation alors qu’il rentrait chez lui, dans cette commune à une quinzaine de kilomètres de Montpellier. Détenant les clefs de la propriété de sa voisine, il y était rentré pour réaliser que la porte était ouverte et avait alors appelé le 17.
Selon les premières constatations techniques puis l'examen des corps par le légiste, la femme est décédée d'un coup unique à bout touchant, certains plombs lui ayant traversé le corps. L'homme présentait une plaie béante au cœur, à bout touchant également.